novembre 30, 2007

LES GENERAUX DE NAPOLEON – GENERAL LECLERC (1772-1802)

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Général Victor-Emmanuel Leclerc (1772-1802)

L’arrivée du capitaine-général Leclerc fut suivie d’un succès complet [Expédition de Saint-Domingue] ; mais il ne sut pas s’en assurer dans la durée. S’il avait suivi les instructions secrètes que je lui avais dressées moi-même, il eût sauvé bien des malheurs et se fut épargné de grands chagrins.

(Napoléon Bonaparte)

Leclerc (Charles-Victor-Emmanuel). Officier général, né à Pontoise (Seine-et-Oise), le 17 mars 1772, de « Jean-Paul Leclerc et de Marie-Jean-Louise Musquinet », mort à l’île de la Tortue (Saint-Domingue) le 2 novembre 1802 ; était employé en 1793, comme adjudant général au siège de Toulon et contribua à reprendre cette ville aux Anglais ; devint général de brigade et fut envoyé aux armées du Nord et du Rhin, fit la campagne d’Italie en l’an IV, puis fit partie de l’armée d’Egypte, revint avec Bonaparte et aida ce dernier à perpétrer le coup de force du 18 brumaire. Ce fut lui qui, à la tête d’un piquet de grenadiers, chassa, de la salle, les députés opposants ; il était devenu le beau-frère du Premier Consul. Il fut chargé du commandement en chef de l’expédition de Saint-Domingue ; il avait déjà contribué à pacifier une grande partie de cette colonie quand il fut emporté par la cruelle épidémie qui fit tant de ravages dans les rangs de l’armée française. Il était capitaine-général de la colonie de Saint-Domingue.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Général Leclerc sur Wikipedia

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novembre 29, 2007

JEAN-PIERRE BACHASSON (1766-1823), COMTE DE MONTALIVET

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Jean-Pierre Bachasson (1766-1823), comte de Montalivet

Montalivet, si honnête homme, qui m’est toujours demeuré tendrement attaché.

(Napoléon Bonaparte)

Montalivet (Jean-Pierre Bachasson, comte de). Pair des Cent-Jours, et pair de France, né à Neukirch, près de Sarreguemines, le 5 juillet 1766, mort au château de la Grange (Cher) le 22 janvier 1823 ; fils de « Charles-Victor Bachasson de Montalivet, commandant de Sarreguemines, et de Marthe-Charlotte Straot de Saint-Germain » ; avocat et conseiller du roi au parlement le 17 août 1785, il géra le finances de Grenoble, nommé prefet de la Manche le avril 1801, il passa à la préfecture de Seine-et-Oise le 21 mars 1804, entra au Conseil d’Etat en 1805 et devint directeur des Ponts et chaussées, le 1er octobre 1809, puis il remplaça au Cretet au ministère de l’intérieur. Il avait été fait comte de l’Empire le 27 novembre 1808. Pendant les Cent-Jours, il devint intendant général des biens de la Couronne, se rallia à la Restauration et entra à la Chambre des pairs le 3 mars 1819.

(Extrait du dictionnaire sur la révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Jean-Pierre Bachasson de Montalivet sur Wikipedia

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PIERRE-LOUIS ROEDERER (1754-1835), COMTE D’EMPIRE

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Pierre-Louis Roederer (1754-1835), comte d’Empire

Plus on l’approche, plus on le respecte. On le trouve plus grand que soi quand il parle, quand il pense, quand il agit.

(Napoléon Bonaparte)

Roederer (Pierre-Louis, comte). Député pour le bailliage de Metz à la Constituante de 1789, membre du Sénat conservateur, pair des Cent-Jours et pair de France, né à Metz (Moselle) le 15 février 1754, mort à Paris le 17 décembre 1835 ; fils de « M. Pierre-Louis Roederer, avocat à la cour, conseiller du roi, substitut de M. le procureur général et de dame Marguerite Gravelotte » ; le 23 février 1780, conseiller du roy au parlement de Metz, ensuite conseiller au parlement de cette ville, membre de la Légion d’honneur le 9 vendemiaire an XII, commandeur de l’ordre le 25 prairial. A l’Assemblée nationale, il demanda, avec éloquence, la réforme de l’ordre judiciaire et l’institution du jury, la suppréssion des corporations et des jurandes, des distinctions et des titres nobiliaires, la liberté de la presse et l’égalité des droits politiques pour tous les citoyens. Membre du comité de constitution et des finances, il prit à l’élaboration des lois sur le timbre, les patentes la contribution foncière et mobilière, l’émission des assignats et la vente des biens du clergé. En novembre 1790, après la session, Roederer fut élu procureur général syndic de la commune de Paris, avec l’appui des Jacobins. Le 20 juin 1792, sa popularité fut compromise par le blâme qu’il infligea à cette journée, en cherchant à empècher l’envahissement du château : au 10 août, son assistance près de la cour, qu’il décida à se retirer au sein de l’Assemblée, fut condamnée par la Commune, qui décida de le faire arrêter. L’Assemblée s’y opposa. Mais il dut rentrer dans la vie privée et se consacra à la collaboration au Journal de Paris. Il disparut à la chute des Girondins, et ne rentra sur la scène politique qu’après le 9 thermidor. Il fut alors nommé professeur à l’école centrale et membre de l’Institut, mais n’échappa au 18 fructidor que grâce à la protection de Talleyrand. Il acclama le 18 brumaire, et devint conseiller d’Etat le 4 nivôse an VIII, plénipotentiaire en Suisse et en Hollande, puis membre du Sénat conservateur (an X), comte de l’Empire en 1808, prefet de l’Aube en 1814, puis écarté par la première Restauration. Malgré ses solicitations, les Cent-Jours le firent pair de France ; mais au retour de Gand, il fut privé de tous ses titres et fonctions. Louis-Philippe le rappela à la chambre des pairs en 1832.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Pierre-Louis Roederer sur Wikipedia

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LES GENERAUX DE NAPOLEON – GENERAL JOMINI (1779-1869), BARON D’EMPIRE

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Général Antoine-Henri Jomini (1779-1869), baron de l’Empire

C’est un militaire de peu de valeur ; c’est cependant un écrivain qui a saisi quelques idées saines sur la guerre.

(Napoléon Bonaparte)

Jomini (Antoine-Henri, baron). Officier général, né à Payerne (Suisse) le 6 mars 1799, mort à Payerne le 22 mars 1869 ; débuta comme employé dans une maison de banque à Paris, prit du service dans l’armée en l’an VI avec le grade de lieutenant et devint secrétaire général du département de la guerre, puis fut nommé aide de camp de Ney au camp de Boulogne, fit la campagne d’Allemagne en1805 et se distingua à Elchingen, à Michelsberg et à la reddition d’Ulm, assista à la bataille d’Austerlitz et devint colonel et premier aide de camp de Ney, prit part à la bataille d’Iéna et ensuite à la campagne de Pologne, partit pour l’Espagne en 1808, mais eut la présomption de s’attribuer les succès emportés par Ney et fut mis en disponibilité, donna sa démission de colonel et sollicita de l’empereur de Russie de vouloir bien le prendre dans son armée avec un grade supérieur, mais Napoléon le menaça de le mettre dans l’alternative ou d’aller en prison, ou d’accepter le grade de général français. Jomini devant cette injonction obéit. Il fut nommé gouverneur de Vilna, puis de Smolensk et rendit de grands services lors de la désastreuse retraite de Russie, contribua ensuite à la victoire de Bautzen et fut de nouveau disgracié. Jomini quitta alors l’armée française et devint l’aide de camp de l’empereur Alexandre.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Général Jomini sur Wikipedia

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LES GENERAUX DE NAPOLEON – GENERAL JOUBERT (1769-1799)

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Général Barthélemey-Catherine Joubert en sous-lieutenant du 51eme de ligne en 1792

Le général Joubert qui a commandé à la bataille de Rivoli, a reçu de la nature les qualités qui distinguent les grands guerriers : grenadier par le courage, il est général par le sang-froid et les talents militaires.

Il était grand, maigre, semblait naturellement d’une faible complexion ; mais il avait trempé sa constitution au milieu des fatigues, des champs et de la guerre des montagnes. Il était intrépide, vigilant, et actif… Il était fait pour arriver à une grande renommée militaire.

(Napoléon Bonaparte)

Joubert (Barthélemy-Catherine). Officier général, né à Pont-de-Vaux (Ain), le 14 avril 1769, de « Claude-Marie Joubert, avocat en parlement et juge des seigneuries de MM. Bertin de Vaux, et de Françoise Giraud », tué à Novi (Italie) le 15 août 1799 ; fut d’abord avocat et quitta le barreau en 1789 pour entrer dans la carrière militaire ; d’abord grenadier, il s’éleva rapidement, en passant par tous les grades, à celui de général en chef, et chaque promotion fut due à un trait d’intelligence ou à un acte de bravoure. Employé sous Bonaparte en Italie, on le vit à Millesimo s’élancer, lui septième, dans les retranchements ennemis, pour fixer ensuite la victoire à Ceva, où il emporta de vive force la ville et le camp retranché qui la défendait, se battit encore à Montebaldo et à Rivoli ; c’est surtout dans le Tyrol que Joubert déploya ses plus grands talents, que Carnot, dans ses mémoires, appelle à une Campagne de géants. Enfoncé avec sa division dans ce pays mntagneux et difficile, isolé du reste de l’armée, entouré d’un peuple aguerri, il força tous les passages et opéra sa jonction avec l’armée qui se croyait perdue. Arrivé au quartier général, il se présenta chez Bonaparte ; la sentinelle, qui avait la consigne de ne laisser entrer personne, lui refuse la porte. Joubert force le passage. Aux cris de la sentinelle, Bonaparte sort de son cabinet, serre Joubert dans ses bras et dit au soldat étonné : « Va, celui qui a forcé le Tyrol peut bien forcer une consigne. » Il fut ensuite envoyé en Hollande où il fut plein de circonspection. Nommé général en chef de l’armée l’Italie, pendant l’expédition d’Egypte, il se rendit maître de Turin, voulant ensuite le réformer et le Directoire s’y étant montré hostile, Joubert donna sa démission et se retira dans ses foyers. Le 30 prairial an VII, il fut, pour la seconde fois, investi du commandement en chef de l’armée d’Italie pour s’opposer au progrès des Russes, commandés par Souvarov, et livra la fatale bataille de Novi où il succomba. L’armée qui l’aimait, fut atterrée de cette perte ; elle fut d’autant plus douloureuse que Joubert était choisi pour servir de marchepied aux futurs ambitieux qui rêvaient déjà le coup d’Etat de brumaire ; c’est comme cela que Bonaparte leur parut tout désigné pour accomplir ce coup de force que Joubert n’aurait peut être pas exécuté, et, la mort de Kléber fit que cimenter le plan des conspirateurs en faveur de Bonaparte.

(Extrait du dictionnaire de la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Général Joubert sur Wikipedia

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novembre 25, 2007

BONAPARTE ET LE COUP D’ETAT DU 18 BRUMAIRE AN VIII (9 NOVEMBRE 1799)

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Bonaparte le 19 brumaire an VIII (10 novembre 1799) au Conseil des Cinq-Cents à Saint-Cloud

La faiblesse du pouvoir suprême est la plus affeuse calamité des peuples.

L’anarchie ramène toujours au gouvernement absolu.

(Napoléon Bonaparte)

Dix-Huit brumaire an VIII. Le général Bonaparte venait d’arriver soudainement d’Egypte, au milieu de l’enthousiasme des populations sur son parcours. La première chose qu’il fit, fut d’aller rendre visite aux membres du Directoire, c’était le 25 vendemiaire, et il leur dit qu’après avoir consolidé l’établissement de son armée en Egypte, après les victoires du Mont-Thabor et d’Aboukir et confié le commandement en chef en ses lieu et place, à Kléber, il était parti pour voler au secours de la République qu’il croyait perdue, mais il la trouvait sauvée par les exploits de ses frères d’armes et il s’en réjouissait. « Jamais, ajouta-t-il en mettant la main sur son épée, jamais il ne la tirerait que pour la défense de la République. » Le président Gohier lui répondit en le complimentant sur ses triomphes et sur son retour, et lui donna l’accolade fraternelle. L’accueil fut en apparence très flatteur, mais au fond les Directeurs se méfiaient. Lannes, Murat, et Berthier ne le quittaient pas et le Directoire, de plus en plus méfiant et inquiet, cherchait à l’écarter en lui offrant un commandement, mais Bonaparte, se tenant dans l’expectative, répondait qu’il ne s’était pas encore assez reposé de ses fatigues.

Pendant ce temps, des amis faisaient tous leurs efforts pour engager Bonaparte à agir avec Sieyès et Roger Ducos : « Barras, ajoutaient-ils, est tellement déconsidéré qu’il ne compte plus. » Une entrevue eut lieu, en effet, entre Sieyès et Roger Ducos d’une part, et de Bonaparte de l’autre, et l’entente fut complète, ils décidèrent d’en finir au plus tard du 18 au 20 brumaire. Il fut décidé que l’on demanderait le transfert à Saint-Cloud des deux conseils. Le 18 au matin, un mouvement imprévu se manifesta de toute part, une nombreuse cavalerie parcourut les boulevards et tout ce qu’il y avait de généraux et d’officiers dans Paris se rendirent en grand uniforme, rue chantereine où habitait Bonaparte. Ce même jour, le Conseil des Anciens réuni aux Tuileries, décidait que les conseils seraient transférés à Saint-Cloud, le lendemain matin même, et nommait Bonaparte général en chef de toutes les troupes de la 17e division militaire, de la garde du Corps législatif, de la garde du Directoire et de la garde nationale de Paris et de ses environs. Parmi les quelques généraux qui ne voulurent point seconder Bonaparte, il y eut Bernadotte, Augereau, puis Jourdan. Nous sommes près du dénouement. Bonaparte monta à cheval pour se rendre aux Tuileries, suivi par les généraux Moreau, Macdonald, Berthier, Lannes, Murat et Leclerc. En arrivant aux Tuileries il trouva les détachements du 9e, les harangua, et, après les avoir enthousiasmés, entra dans le Palais ; il se présenta aux Anciens, accompagné de son magnifique état major, et fit son apparition à la barre : « Citoyens représentant, dit-il, la République allait périr, votre décret vient de la sauver ! Malheur à ceux qui voudraient s’opposer à son exécution. Aidé de tous mes compagnons d’armes rassemblés ici autour de moi, je saurais prévenir leurs efforts. On cherche en vain des exemples dans le passé pour inquiéter vos esprits ; rien dans l’Histoire ne ressemble au dix-huitième siècle, et rien dans ce siècle ne ressemble à sa fin… Nous voulons la République… Nous la voulons fondée sur la vraie liberté, sous le régime représentatif. Nous l’aurons, je le jure en mon nom, et au nom de mes compagnons d’armes… » Murat fut chargé d’aller occuper Saint-Cloud. Sérurier fut mis au Point-du-jour avec une réserve, Lannes fut chargé de commander les troupes qui gardaient les Tuileries, et Moreau fut chargé de garder le Luxembourg avec 500 hommes. Fouché, qui était de connivence avec Bonaparte, comme préfet de police, suspendit 12 municipalités de Paris. Le lendemain 19, la route de Saint-Cloud était couverte de troupes.

Trois salles avaient été préparées au château, l’une pour les Anciens, l’autre pour les Cinq-Cents, la troisième pour la Commission des inspecteurs et pour Bonaparte. La séance des deux Conseils s’ouvrit à deux heures. Aux Anciens rien de bien saillant ne se produisit, mais il en fut tout autrement aux Cinq-Cents. Gaudin avait mission de Sieyès et de Bonaparte d’ouvrir la séance, mais à peine a-t-il fini de parler qu’un orage épouvantable éclate dans l’Assemblée ; des imprécations, des discours violents retentissent, on entend de toutes parts ces cris : « A bas les dictateurs, point de dictature, vive la Constitution ! – La Constitution ou la mort ! s’écrie Delbrel. Les baïonnettes ne nous effrayent pas, nous sommes libres ici. » Ces paroles furent suivies de nouveaux cris. Quelques députés furieux répétèrent en regardant Lucien : « Point de dictature ! A bas les dictateurs ! » Après cette longue agitation, Grandmaison propose de prêter serment à la Constitution de l’an III. La proposition est aussitôt accueillie. On demande l’appel nominal, ce qui est accepté. Chaque député vient tour à tour préter serment à la tribune à l’applaudissement de toute l’Assemblée.Voyant le danger croître, Bonaparte et Sieyès arrête sur le champ d’en finir de suite. Bonaparte se décide à se présenter aux deux Conseils à la tête de son état-major. Il rencontre Augereau qui, d’un ton railleur, lui dit : « Vous voilà dans une jolie position ! – Les affaires étaient en bien plus mauvais état à Arcole, » lui répond Bonaparte, et il poursuit son chemin au conseil des Anciens. Il n’avait pas les habitudes parlementaires, et, au moment où il devait prendre la parole devant les Anciens, il se trouva quelque peu géné. « Citoyens représentants, dit-il, vous n’êtes point dans des circonstances ordinaires, mais sur un volcan. Permettez-moi quelques explications. Vous avez cru la République en danger ; vous avez transféré le Corps législatif à Saint-Cloud ; vous m’avez appelé pour assurer l’exécution de vos décrets ; je suis sorti de ma demeure pour vous obéir, et déjà on nous abreuve de calomnies, moi et mes compagnons d’armes : on parle d’un nouveau Cromwell, d’un nouveau César. Citoyens, si j’avais voulu d’un tel rôle, il m’eut été facile de le prendre au retour d’Italie, au moment du plus beau triomphe, et lorsque l’armée et les partis m’invitaient à m’en emparer, je ne l’ai pas voulu alors, je ne le veux pas aujourd’hui. Ce sont les dangers seuls de la patrie qui ont éveillé mon zèle et le vôtre. » Il trace ensuite le tableau de la situation dangereuse de la République, tableau qu’il rend très noir. « Prévenons, ajoute-t-il, tant de maux ; sauvons les deux choses pour lesquelles nous avons fait tant de sacrifices, la liberté et l’égalité… »  » Parlez donc aussi de la Constitution ! » lui crie Lenglet. Cette interruption interloque sur le moment le général, mais bientôt remis, il répond :  » De Constitution ! vous n’en avez plus. C’est vous qui l’avez détruite en attentant, le 18 fructidor, à la représentation nationale, en annulant, le 22 floréal, les élections populaires, et en attaquant le 30 prairial, l’indépendance du gouvernement. Cette Constitution dont vous parlez, tous les partis veulent la détruire. Ils sont tous venus pour me faire confidence de leurs projets, et m’offrir de les seconder. Je ne l’ai pas voulu ; mais, s’il le faut, je nommerai les partis et les hommes. » – « Nommez-les, s’écrie alors les opposants, nommez-les, demandez un comité secret. » Une longue agitation succède à cette interruption. Bonaparte attend quelques moments et reprend la parole : « Environné de mes frères d’armes, je saurai vous seconder. J’en atteste ces braves grenadiers dont j’aperçois les baïonnettes, et que j’ai si souvent conduits à l’ennemi, j’en atteste leur courage, nous vous aiderons à sauver la patrie, et si quelque orateur, ajoute Bonaparte d’une voix menaçante, si quelque orateur, payé par l’étranger parlait de me mettre hors la loi, alors j’en appelerais à mes compagnons d’armes. Songez que je marche , accompagné de la fortune et du dieu de la guerre. » Ces paroles menaçantes étaient à l’adresse des Cinq-Cents. Quant aux Anciens, ils furent gagnés à sa cause ; ils lui accordèrent les honneurs de la séance. De là, sûr à peu près de lui-même, il se rendit aux Cinq-Cents suivi de quelques grenadiers ; il entre et laisse des grenadiers derrière lui au bout de la salle. A peine arrivé au milieu, une tempête furieuse éclate de toutes parts. « Quoi ! s’écrient plusieurs voix, des soldats ici ! des armes ! Que veut-on ? A bas le dictateur ! A bas le tyran ! » Beaucoup de députés s’élancent au milieu de la salle, entourent Bonaparte et lui adressent des interpellations très vives. Quoi ! lui dit Destrem, c’est pour cela que vous avez vaincu ?… Tous vos lauriers sont flétris… Votre gloire s’est changée en infamie… Respectez le temple des lois. Sortez, sortez ! » Bonaparte au milieu de cette foule menaçante, semble perdre contenance. Les grenadiers qu’il avait laissé à la porte accourent, repoussent les députés et le saisissent par le milieu du corps. Des coups de poignards auraient été donné sans l’atteindre. Le grenadier Thomé eut ses vêtements déchirés. Bonaparte est emporté hors de la salle, fort pâle, il monte à cheval, se rend auprès des troupes, et leur crie que l’on a voulu l’assassiner, il est accueilli par les cris de : Vive Bonaparte ! Cependant l’orage continue au sein du Conseil des Cinq-Cents et, cette fois, les attaques sont dirigés contre Lucien, frère de Bonaparte. Lucien essaie d’être ferme à son poste : « Votre frère est un tyran, lui dit-on ; en un jour il a perdu toute sa gloire ! » Ce dernier chercha à le justifier. « Vous n’avez pas voulu l’entendre, leur répond-il. – Non, non, à bas le tyran ! clament certains des Cinq-Cents. Hors la loi ! ajoutent-il. » Ce mot terrible, on le sait, avait perdu Robespierre ; prononcé devant les troupes, il pouvait jeter la perturbations dans les rangs. Lucien, qui ne voulut pas mettre aux voix la proposition de mise hors la loi de son propre frère, déclara qu’il renonçait au fauteuil de la présidence et descendit. Bonaparte, entendant du dehors ce qui se passait, fait entrer quelques grenadiers pour sauver son frère, puis se décide à en finir d’un seul coup : il monte à cheval avec Lucien et parcourt le front des troupes. Lucien les harangue. « Le Conseil des Cinq-Cents est dissous, leur dit-il ; c’est moi qui vous le déclare. Des assassins ont envahi la salle des séances, et ont fait violence à la majorité : je vous somme de marcher pour la délivrer. » Murat et Leclerc ébranle alors un bataillon de grenadiers et le conduisent à la porte des Cinq-Cents. A la vue des baïonnettes les députés jettent des cris épouvantables, mais des roulements de tambours couvrent leurs cris : Grenadiers, en avant ! commandent les officiers. Ces derniers entrent dans la salle et dispersent en tous sens les députés, les uns par les couloirs, les autres par les fenêtres. La salle est évacuée et Bonaparte reste complètement maître du champ de bataille. La nouvelle, portée aux Anciens, loin de les rasséréner les plonge dans l’inquiètude et les regrets. Mais Bonaparte avait réussi, et les députés des Anciens, quoique atteints de remords, acceptèrent le fait accompli…

Bonaparte, Roger Ducos et Sieyès furent nommés consuls provisoires et les Conseils furent ajournées au 1er ventôse prochain. Deux commissions, qu’on a appelées intermédiaires, de vingt-cinq membres chacune, prises dans les deux Conseils, furent chargées de fonctionner et d’approuver les mesures législatives que les trois Consuls eurent besoin de prendre. Les Consuls et les commissions susdites furent chargées de rédiger une Constitution nouvelle. Tel fut le 18 brumaire.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Coup d’Etat du 18 brumaire sur Wikipedia

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novembre 24, 2007

RECHERCHE MECENE NAPOLEONIEN OU INVESTISSEUR FINANCIER

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Je me sers de tous ceux qui ont la volonté et la capacité de marcher avec moi.

(Napoléon Bonaparte)

RECHERCHE PARTENAIRE(S) FINANCIER(S) POUR DEVELOPPER UN PROJET EDITORIAL AMBITIEUX RELATIF A NAPOLEON.

A défaut d’un mécène ou d’un parrain qui pourrait bénéficier d’un fort retour d’image (solution idéale), je souhaiterais rencontrer des investisseurs privés.

Je me suis décidé à ouvrir le capital de la société en 2008. Un premier associé dont j’ai fait la connaissance via Facebook vient d’apporter 30% des capitaux nécessaires à la relance de l’entreprise.

En ce moment, je rencontre d’autres passionnés qui pourraient prochainement nous rejoindre. Pour autant je souhaite multiplier les contacts tant que nous n’avons pas validé ces entrants potentiels.

Je disposais de données sur mon marché suite à un long travail sur le net lors de ces deux dernières années. Les conclusions de cette première « étude » viennent d’être largement confortées par une seconde plus conventionnelle réalisée par les Juniors Entreprise de l’ESSEC en décembre 2008.

Par ailleurs, je ne désire pas m’associer avec des éditeurs, ou des intervenants directs ou indirects en provenance du monde de l’édition, cela pour des raisons stratégiques.

Pour en savoir plus, j’invite celles et ceux qui sont intéressés ou susceptibles de connaître des personnes qui le seraient, à prendre le temps de visiter les pages de mon blog, puis de me contacter.

https://napoleonbonaparte.wordpress.com/

A bientôt peut-être.

Stéphane CHAUVIN

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novembre 22, 2007

LES AMIRAUX DE NAPOLEON – VICE-AMIRAL LA TOUCHE-TREVILLE (1745-1804)

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Contre-amiral Louis-René-Madeleine Levassor, comte de La touche-Tréville (1745-1804)

La Touche-Tréville seul avait présenté l’idée d’un vrai talent ; cet amiral eut put donner une autre impulsion aux affaires. L’attaque sur l’Inde, celle sur l’Angleterre, eussent été du moins entreprises, et se fussent peut être accomplies.

(Napoléon Bonaparte)

La Touche-Tréville (Louis-René-Madeleine Le Vassor, comte de). contre-amiral et législateur, né à Rochefort (Charente-Inférieure), le 3 juin 1745, de « messire Louis-Charles Le Vassor, écuyer, seigneur de La Touche-Tréville, chevalier de Saint-Louis, lieutenant de vaisseau, et de dame Madeleine-Rose de Saint-Légier de la Saussaye », mort à Toulon (Var) le 20 août 1804 ; entra à 12 ans dans les gardes-marines, servit d’abord à terre et passa sur la flotte, fit la campagne de 1780 à 1782 (guerre d’Amérique) à bord des frégates l’Hermione et l’aigle. Dès son retour en France, il fut fait chevalier de Saint-Louis, promu capitaine de vaisseau et devint directeur du port à Rochefort en 1783. Elu, le 26 mars 1789, député de la noblesse aux Etats généraux, par le bailliage de Montargis, il se réunit au tiers état et adhéra à la nuit du 4 août. Promu contre-amiral en 1792, il fit partie de l’expédition de Cagliari, fut rayé des cadres de l’armée navale comme noble, puis incarcéré en 1793, et remis en liberté » qu’après le 9 thermidor. Après le 18 brumaire, la direction du port de Brest lui fut confiée, puis il fut appelé par l’Empereur au commandement de la flotille réunie à Boulogne pour opérer un débarquement sur les côtes d’Angleterre, et deux fois, il repoussa, les 17 et 27 thermidor an IX, l’attaque de la flotte anglaise sous les ordres de Nelson. En frimaire an X, il fut nommé au commandement de l’escadre qui allait à Saint-Domingue, et s’empara de Port-au-Prince. Rentré en france en l’an XI, il fut fait membre de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII, et grand officier le 25 prairial, puis ingénieur en chef des Côtes de la Méditérranée le 17 messidor suivant. Il mourut à bord du Bucentaure au moment même où il venait de débloquer Toulon. Il avait été promu vice-amiral l’année précédent sa disparitionqui s’avéra si dommageable à la marine impériale. Napoléon dut alors confier à Villeneuve la mission qui devait initialement échoir à La Touche-Tréville et qui se conclut finalement par le désastre de Trafalgar le 21 octobre 2005.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Vice-amiral La Touche-Tréville sur Wikipedia

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LES AMIRAUX DE NAPOLEON – AMIRAL BRUIX (1759-1805)

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Amiral Eustache Bruix (1759-1805), ministre de la marine

Bruix était assez bon marin, il avait de l’esprit, mais il était sans caractère et toujours valétudinaire.

(Napoléon Bonaparte)

Bruix (Eustache). Amiral et ministre, né à Saint-Domingue le 17 juillet 1759, mort à Paris le 18 mars 1805 ; entra en 1778 comme garde marine, fit la campagne et les guerres de l’indépendance des Etats-Unis, sur le Fox, sur le Concorde et sur le Médée ; fut promu enseigne de vaisseau en 1783, et lieutenant en 1789. En l’an II, il fut nommé major général de l’escadre commandée par Villaret-Joyeuse, passa avec le même grade sous les ordres de Morard de Galle, prit part à l’expédition d’Irlande, et, au retour, devint major général de la marine à Brest, contre-amiral en l’an VI et fut nommé ministre de la marine le 9 floréal de la même année, poste qu’il conserva jusqu’au 14 messidor an VII. En l’an XI, Bruix fut promu amiral et prit le commandement de la flotille réunie à Boulogne et destinée à une descente en Angleterre, mais la santé de l’amiral était tellement compromise qu’il fut obligé de revenir à Paris, et mourut quelques mois après. Il avait été en outre, grand officier de la Légion d’honneur, conseiller d’Etat et chef de la 13e cohorte.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Amiral Bruix sur Wikipedia

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LES AMIRAUX DE NAPOLEON – VICE-AMIRAL BRUEYS D’AIGALLIERS (1753-1798)

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François-Paul, comte de Brueys d’Aigailliers, vice-amiral en 1798, commandant en chef de la flotte de l’expédition d’Egypte en 1798 (1753-1798)

Si dans ce funeste évènement, il a fait des fautes, il les a expiées par une mort glorieuse.

Brueys déploya le plus grand courage : plusieurs fois blessé, il refusa de descendre à l’ambulance. Il mourut sur son banc de quart, et son dernier soupir fut un ordre de combattre… L’amiral Brueys avait réparé autant qu’il avait pu, par son sang-froid et son intrépidité, les fautes dont il s’était rendu coupable.

(Napoléon Bonaparte)

Brueys d’Aigalliers (françois-Paul, comte de). Vice-amiral, né à Uzès (Gard) le 11 février 1753, tué à Aboukir (Egypte) le 1er août 1798 ; entra de bonne heure au service de la marine royale et était déjà lieutenant de vaisseau au moment de la Révolution. Le 1er janvier 1792 il fut nommé capitaine de vaisseau, devint le 1er vendemiaire an V, contre-amiral, puis vice-amiral le 23 germinal an VI. Appelé au commandement de la flotte destinée à conduire en Egypte l’armée d’Orient, il prit Malte le 22 prairial et arriva en Egypte sans encombre. Il se préparait à revenir en France, quand il fut attaqué dans la rade d’Aboukir par l’amiral Nelson le 14 thermidor an VI. Le combat durait depuis deux jours ; quand un boulet de canon le frappa mortellement. Il voulut mourir sur son banc d’amiral. Telle fut la fin de ce brave marin.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Vice-amiral Brueys d’Aigalliers sur Wikipedia

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novembre 21, 2007

JEAN-ETIENNE-MARIE PORTALIS (1746-1807), « PERE » DU CODE NAPOLEON

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Jean-Etienne-Marie Portalis (1746-1807) “père” du code Napoléon

Portalis serait l’orateur le plus fleuri et le plus éloquent s’il savait s’arrêter.

(Napoléon Bonaparte)

Portalis (Jean-Etienne-Marie). Né à Beausset (Var) le 1er avril 1746, mort à Paris le 25 août 1807 ; fit ses études chez les oratoriens de Toulon et son droit à Aix. Il début dans le barreau vers 1763, en même temps qu’il se fit connaître dans les lettres par ses observations sur l’ouvrage intitulé Emile, ou De l’Education, et fut un des quatre administrateurs électifs de la Provence, connus sous le nom de procureurs du pays. ; député aux Etats de Provence, s’y fit remarquer par ses grandes capacités : chargé de la cause de Mme la comtesse de Mirabeau, contre son mari défendeur, il obtint gain de cause. Peu porté aux idées républicaines, à l’avènement de la Révolution, il n’eut qu’un médiocre succès ; en 1790, il refusa d’être l’un des trois commissaires chargés de l’organisation des trois départements formés par la Provence, se retira à la campagne jusqu’en 1792 ; s’étant rendu à Lyon, il en fut expulsé à la fin de 1793, réfugié à Villefranche, son secrétaire y fut assassiné ; il partit pour Paris, où, dénoncé, il fut arrêté ; mais grace à un ami, il put se réfugier dans une maison de santé, où il attendit que le 9 thermidor lui rendent la liberté. Il se fit aussitôt inscrire au barreau de Paris et en peu de temps acquit une grande célébrité. Au Conseil des Anciens, étant du parti contre-révolutionnaire qui faisait échec au Directoire, il unit ses efforts à ceux de Siméon, son beau-frère, Barbé-Marbois, Lebrun et autres ; il fut secrétaire, puis président de cette Assemblée. Au 18 fructidor, il dut se cacher en Suisse, puis en Allemagne, et ne rentra qu’au 18 brumaire. Ayant gagné la confiance de Bonaparte, il était conseiller d’Etat en 1800 ; il fut chargé plus particulièrement du Concordat. successivement, il fut nommé membre, grand aigle et grand officier de la Légion d’honneur ; en 1803, il entra à l’Institut et le 10 juillet 1804, était ministre des cultes ; sur la fin de ses jours, il perdit la vue, qu’il avait usée dans ses nombreux travaux, dont il nous a laissé quelques ouvrages. Son nom reste attaché au Code Napoléon. Désigné membre du comité de rédaction sous la direction de Cambacéres, son apport au travail juridique entrepris le fit considéré comme le « père » du Code Civil des Français.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Jean-Etienne-Marie Portalis sur Wikipedia

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novembre 20, 2007

JEAN-GERARD LACUEE (1752-1841), COMTE DE CESSAC

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Jean-Gérard Lacuée (1752-1841), comte de Cessac - Ministre directeur de l’administration de guerre

Lacuée est un homme intègre ; plus propre que personne, après Daru, pour mener l’administration de guerre.

(Napoléon Bonaparte)

Lacuée (Jean-Gérard, comte de Cessac), officier général, législateur, membre de l’Institut et ministre, né à Massas près Agen (Lot-et-Garonne), le 4 novembre 1752, de « Jean-Chrisostome Lacuée, conseiller, lieutenant particulier, assesseur civil et criminel au siège d’Agen, et de Marie Duplex, mariés », mort à Paris le 14 juin 1841 ; entra dans l’armée, le 28 avril 1770, comme soldat au 29e d’infanterie, et était parvenu, le 29 mai 1783, au grade de capitaine en second ; Sous la Révolution, en 1790, il fut nommé procureur général syndic du Lot-et-Garonne. Elu, le 1er septembre 1791, par le même département, député à la Législative, il remplaça par intérim, après le 10 août, Servan au ministère de la guerre ; puis fut promu, le 3 février 1793, général de brigade ; fut accusé de fédéralisme, mais put échapper aux poursuites, et après le 9 thermidor, fut rappelé à l’activité et employé à l’armée des Pyrénées-Orientales. Le 24 vendemiaire an IV, il fut réélu, par le Lot-et-Garonne, député au Conseil des Anciens, vit son élection renouvelée le 27 germinal an VII et fut nommé membre de l’Institut, classe des sciences morales et politiques ; devint, le 4 nivôse an VIII, conseiller d’Etat, fut fait membre de la Légion d’honneur le 9 vendemiaire an XII et grand officier le 25 prairial suivant, puis promu général de division le 1er février 1805, et le 31 juillet 1806, directeur général des revues et de la circonscription militaire ; enfin ministre-directeur de l’administration de guerre le 3 janvier 1810. Dans le sein du Conseil, il vota contre la guerre avec la Russie, en 1812, et en 1814 suivit Marie-Louise à Blois, et ne la quitta qu’après l’abdication de l’Empereur. Nommé par Louis XVIII, inspecteur général d’infanterie, il publia à Angers une proclamation de dévouement aux Bourbons, se tint à l’écart pendant les Cent-Jours, ce qui ne l’empêcha pas d’être absolument mis de côté sous la seconde Restauration ; fit une demande pour entrer à la Chambre des Pairs, mais elle ne fut pas agréée. Il se livra alors à l’agriculture et à la littérature. Le gouvernement de juillet le nomma, le 19 novembre 1831, pair de France. Il siégea dans cette chambre jusqu’à sa mort.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 19, 2007

BATAILLE DE WATERLOO (1815)

Posted in Campagne de Belgique (1815), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , à 12:05 par napoleonbonaparte

Napoléon à la bataille de Waterloo le 18 juin 1815

L’Angleterre et la France ont tenu dans leurs mains le sort de la terre, celui surtout de la civilisation européenne. Que de mal nous nous sommes faits, que de bien nous pourrions faire !

(Napoléon Bonaparte)

Waterloo (bataille de). Le 18 juin 1815, Napoléon livra sa dernière grande bataille face aux troupes britanniques du duc de Wellington et celles du général prussien Blücher. Ce dernier décida de la victoire des alliés en arrivant sur le champ de bataille alors que les Français s’attendaient au contraire à recevoir l’appui des hommes du maréchal Grouchy. La morne plaine de Waterloo devait mettre un terme à la formidable épopée napoléonienne.

Lien : Bataille de Waterloo sur Wikipedia

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novembre 18, 2007

BATAILLE DE RIVOLI (1797)

Posted in Napoléon, Première campagne d'Italie (1796-97) tagged , , , , , , , , , , , , à 9:31 par napoleonbonaparte

Bonaparte à la bataille de Rivoli le 14 janvier 1797

Mon pouvoir tient à ma gloire, et ma gloire aux victoires que j’ai remportées. ma puissance tomberait si je ne lui donnais pour base encore de la gloire et des victoires nouvelles. La conquête m’a fait ce que je suis, la conquête seule peut me maintenir.

(Napoléon Bonaparte)

Rivoli (Bataille de). Les 14 et 15 janvier 1797, le général en chef de l’armée d’Italie, à la tête de 23.00 hommes, affronta les troupes autrichiennes fortes de 28.000 hommes. Assisté des généraux Joubert et Masséna, Bonaparte remporta l’une de ses plus belles victoires, poursuivant ainsi une série de succès plus impressionnants les uns que les autres depuis son entrée en campagne l’année précédente (Montenotte, Lodi, Castiglione, Arcole, etc)… Masséna joua un rôle décisif lors de la bataille, et fut alors affectueusement qualifié par son supérieur d’Enfant chéri de la victoire. Les Français eurent 5.000 blessés ou tués, les Autrichiens perdirent quant à eux la moitié de leurs effectifs dans la confrontation (prisonniers y compris). La bataille de Rivoli permit à Bonaparte de se recentrer sur le siège de Mantoue avec encore la même réussite.

Lien : Bataille de Rivoli sur Wikipedia

novembre 17, 2007

BATAILLE DE LEIPZIG (1813)

Posted in Campagne de Saxe (1813), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , à 10:14 par napoleonbonaparte

Napoléon et le maréchal Jozef Poniatowski lors de la bataille de Leipzig (appelée aussi bataille des Nations)

Si à Leipzig j’avais eu 30 000 coups de canon le 18 au soir, je serais aujourd’hui le maître du monde.

(Napoléon Bonaparte)

Leipzig (Bataille de). Le 18 octobre 1813, eut lieu cette terrible bataille, entre les alliés, forts de 300.000 hommes, et les Français forts de 130.000 hommes. Le gain fut incertain, mais la position était intenable, l’armée française dut battre en retraite sur le Rhin. C’est dans cette « bataille des Nations » que la plus noire des trahisons fut commise : le corps saxon, qui faisait partie du corps d’armée de Durutte, déserta en masse et tourna ses 40 pièces de canon contre les régiments qui étaient sous les ordres de ce général. C’est cette désertion qui rendit incertaine l’issue de la bataille. Le résultat des pertes fut évalué pour les alliés à 60.000 hommes et pour les Français à 30.000 hommes. Les généraux de division et de brigade Friederichs, E. Bertrand, Bachelet d’Amville, Camus, Ferrière, Cochon, Couloumy, Maury, Montmarie, Pellegrin, Richemont, et Vial y furent tués. Enfin, le maréchal Poniatowski, fidèle à l’Empereur jusqu’à la mort, se noya en traversant l’Elster au terme de la bataille pour ne pas être fait prisonnier par l’ennemi. Leipzig est une ville d’Allemagne, dans le royaume de Saxe, chef-lieu du cercle du même nom, située à 102 kms de Dresde.

(Extrait enrichi du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille de Leipzig sur Wikipedia

BATAILLE DE BAUTZEN (1813)

Posted in Campagne de Saxe (1813), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , à 3:49 par napoleonbonaparte

Le 22 mai 1813, après les victoires de Bautzen et Wurschen, le grand maréchal du palais, le général Duroc fut tué par un boulet de canon.

Un père qui perd ses enfants ne goûte aucun charme à la victoire ; quand le coeur parle, la gloire n’a plus d’illusions.

(Napoléon Bonaparte)

Bautzen (bataille de). Les 21 et 22 mai 1813, les Français remportèrent une grande victoire sur les armées alliées commandées par le maréchal Wittgenstein, dans laquelle les généraux Gérard et Lorencez furent blessés. Bautzen est une ville de saxe baignée par la Sprée.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille de Bautzen sur Wikipedia

BATAILLE DE LUTZEN (1813)

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Napoléon à la bataille de Lützen le 2 mai 1813

J’envie le sort du dernier paysan de mon Empire : à mon âge il a déjà payé sa dette à la patrie, il peut rester chez lui entouré de sa femme et de ses enfants. Quant à moi, c’est au milieu des camps que me conduit l’inexplicable destinée.

(Napoléon Bonaparte)

Lutzen (bataille de). Le 2 mai 1813, Napoléon, à la tête de 120.000 Français, eut à lutter contree 150.000 alliés (Russes et Prussiens). La bataille fut livrée près du village de Lutzen, et, malgré l’infériorité évidente du nombre, les Français remportèrent une victoire éclatante. La déroute des alliés fut complète, ils laissèrent sur le champ de bataille plus de 25.000 morts. Lutzen est un petit village situé sur l’Ester, dans la régence et le cercle de Mersebourg.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 16, 2007

BATAILLE DE LA MOSKOWA (1812)

Posted in Campagne de Russie (1812), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , à 10:58 par napoleonbonaparte

L’Empereur Napoléon et ses Maréchaux à la bataille de la Moskowa (baptisée Bataille de Borodino par les Russes)

Ces Russes se font tuer comme des machines ; on n’en prend pas. Cela n’avance pas nos affaires. Ce sont des citadelles qu’il faut démolir au canon.

La fortune est une grande courtisane ! Je l’ai souvent dit, et je commence à l’éprouver.

(Napoléon Bonaparte)

Moskowa (Bataille de la). C’est le 7 septembre 1812, près du village de Borodino (nom donné par les Russes à la bataille) qu’intervint enfin la grande confrontation tant espérée par Napoléon depuis son passage du Niémen le 24 juin 1812. Sa Grande Armée y affronta les troupes du tsar Alexandre dont le commandement fut alors confié au vieux et rusé général Koutouzov. L’Empereur des Français, secondé entre autre par les maréchaux Ney, Poniatowski, Davout (qui y fut blessé), ou encore le Prince Eugène, y remporta encore une nouvelle grande bataille. Les Russes furent en effet obligés d’abandonner le terrain, au terme d’un combat particulièrement meurtrier (près de 40.000 victimes dans chacun des camps). Mais si Napoléon sortit vainqueur de la Moskowa (malgré les dénégations russes), sa victoire ne fut cependant pas décisive. Elle l’obligea à poursuivre cette longue campagne de Russie qui finalement causa sa perte.

Lien : Bataille de la Moskowa sur Wikipedia

BATAILLE D’ESSLING (1809)

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Retour de Napoléon sur l’île de Lobau le 23 mai après la bataille d’Essling d’Essling (20 au 22 mai 1809)

C’est avec horreur que je fais la guerre.

(Napoléon Bonaparte)

Essling (Bataille d’). Du 20 au 22 mai 1809 l’armée française forte de 50.000 hommes et commandée par l’Empereur en personne, eut à subir un choc terrible à Essling, de l’archiduc Charles à la tête de 90.000 Autrichiens. Malgré l’infériorité du nombre, les Français tinrent en echec, pendant deux jours, les forces autrichiennes, mais malgré le courage déployé, et les prodiges de valeur des officiers généraux et des soldats, la partie fut perdue, c’est à dire que des deux côtés il n’y eut point de résultat. Les pertes de l’armée française furent sensibles. Lannes y fut tué, ainsi que le général de division Espagne et le général de brigade Pouzet. Les généraux blessés furent Gros, Lagrange, Navalet, de Stabenrath, Saint-Hilaire, Clarapède, Tharreau, Legrand, Durosnel, Mouton, et Franquemont. Essling, lieu du carnage, était une petite ville de l’archiduché d’Autriche.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 15, 2007

BATAILLE DU PONT DE LODI (1796)

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Bonaparte lors de la bataille du Pont de Lodi le 10 mai 1796

Ce n’est que le soir de Lodi que m’est venu l’ambition d’exécuter les grandes choses qui jusque-là occupaient ma pensée comme un rêve fantastique.

(Napoléon Bonaparte)

Lodi (Bataille de). Le 10 mai 1796, Bonaparte, à la tête de l’armée française, traversa le pont de Lodi et remporta une victoire décisive sur l’armée autrichienne en lui enlevant vingt pièces de canon, en lui tuant ou blessant 1.200 hommes et en lui faisant 1.000 prisonniers. les principaux auxiliaires de Bonaparte, dans cette glorieuse journée, furent les généraux Augereau, Masséna, Rusca, Cervoni et Dallemagne. Lodi est une ville du royaume lombard-vénitien, baignée par la rivière l’Adda.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 14, 2007

BATAILLE DE WAGRAM (1809)

Posted in Campagne d'Autriche (1809), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , à 2:09 par napoleonbonaparte

Napoléon à la bataille de Wagram (5 et juin 1809)

La guerre est un jeu sérieux, dans lequel on peut compromettre sa réputation et son pays ; quand on est raisonnable, on doit se sentir et connaître si l’on est fait ou non pour ce métier.

(Napoléon Bonaparte)

Wagram (Bataille de). A la tête de la Grande Armée, Entourés de nombreux maréchaux (Berthier, Bernadotte, Bessières, Davout, Lefebvre, et Masséna), l’Empereur Napoléon affronta l’armée autrichienne commandée par l’archiduc Charles les 5 et 6 juin 1809. Cette victoire des troupes françaises mit fin à la Cinquième coalition. Les pertes humaines lors de ces journées d’un âpre combat furent considérables (près de 40.000 morts ou blessés dans chacun des deux camps). Le plus célèbre des hussards, le flamboyant général Lasalle y laissa la vie, alors que Marmont, Oudinot et Macdonald, plus heureux, y gagnèrent le prestigieux baton. Napoléon les fit en effet accèder au maréchalat six jours après la bataille.

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novembre 13, 2007

BATAILLE DES PYRAMIDES (1798)

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Bonaparte haranguant l’armée avant la bataille des Pyramides le 21 juillet 1798

Soldats ! Vous êtes venus dans ces contrées pour les arracher à la barbarie, porter la civilisation dans l’Orient, et soustraire cette belle partie du monde au joug de l’Angleterre. Nous allons combattre. Songez que du haut de ces monuments quarante siècles vous contemplent.

(Napoléon Bonaparte)

Pyramides (Bataille des). Le 21 juillet 1798, Le général en chef de l’armée d’Orient, secondé par les généraux Desaix, Regnier, Bon, Menou, et Dugua, remporta une éclatante victoire sur les troupes commandées par Mourad Bey. Cette victoire ouvrit la route du Caire à Bonaparte qui y pénètra le 24 juillet 1798. Les Français eurent à peine 30 à 40 hommes tués alors que les Mamelouks essuyèrent des pertes considérables.

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BATAILLE DE FRIEDLAND (1807)

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L’Empereur Napoléon sur le champ de bataille de Friedland le 14 juin 1807

Cette bataille de Friedland est digne d’être mise à côté de celles de Marengo, d’Austerlitz et d’Iéna. L’ennemi était nombreux, avait une belle et forte cavalerie, et s’est battu avec courage.

(Napoléon Bonaparte)

Friedland (bataille de). Le 14 juin 1807 (date anniversaire de la victoire de Marengo), Napoléon, à la tête de l’armée française, remporta sur les Prussiens et sur les Russes une brillante victoire. Etaient présents les maréchaux Ney, Lannes et Mortier, puis les généraux Grouchy, Latour-Maubourg et Lahoussaie. L’ennemi, dans cette journée, fut complètement anéanti. Les pertes françaises furent sensibles. Parmi les blessés nous trouvons Drouet d’Erlon, Latourg-Maubourg, Dambrowski, Carrié, Coehorn, Harispe, Lebrun, Mortier et Vedel. Friedland était une ville russe arrosée par la rivière la Pregel.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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BATAILLE D’IENA (1806)

Posted in Campagne de Prusse (1806), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , à 12:31 par napoleonbonaparte

L’Empereur Napoléon passe en revue la garde impériale à Iéna

La bataille d’Iéna a lavé l’affront de Rossbach et décidé, en sept jours, d’une campagne qui calme entièrement cette frénésie guerrière qui s’était emparée des têtes prussiennes.

(Napoléon Bonaparte)

Iéna (Bataille d’). Le 14 octobre 1806, Napoléon, à la tête de 40.000 hommes, eut à combattre 70.000 Prussiens commandés par Brunswick et Hohenlohe et malgré l’infériorité du nombre il remporta l’une des plus belles victoires de son règne. Le résultat fut absolument désastreux pour les Prussiens, qui laissèrent sur le champ de bataille 12.000 cadavres, plus du double de blessés, et 15.000 prisonniers, et, comme matériel de guerre, 200 pièces de canon restèrent aux mains des Français. Napoléon eut auprès de lui à la bataille d’Iéna, les maréchaux Soult, Augereau, Ney et Murat. Les pertes de l’armée française furent également sensibles et, au nombre des blessés figurèrent les généraux Le Marois, Graindorge, Ledru, Viala, Bonnet d’Honnières, et Conroux. Iéna était une ville du grand duché de Saxe-Weimar située à 20 kms à l’est de Weimar et baignée par la rivière la Saal.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 12, 2007

BATAILLE D’EYLAU (1807)

Posted in Campagne de Pologne (1807), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , à 11:02 par napoleonbonaparte

Napoléon visitant les blessés après la bataille d’Eylau (8 février 1807)

Il n’y a plus d’ennemis après la victoire, mais seulement des hommes.

Quel massacre, et sans résultat ; spectacle bien fait pour inspirer aux princes l’amour de la paix et l’horreur de la guerre.

(Napoléon Bonaparte)

Eylau (Bataille d’). Le 8 février 1807, Napoléon aidé de ses maréchaux Ney, Augereau, Murat, et Bessières, remporta une victoire éclatante sur l’armée des alliés à Eylau. La bataille fut acharnée de part et d’autre, les Russes commes les Français se battirent comme des lions, mais quel carnage ! Plus de 20.000 morts jonchaient le champ de bataille, sans compter les blessés deux fois plus nombreux. Les pertes des officiers généraux français furent cruelles ; les généraux Bonnet d’Homières, Binet, Lochet, Corbineau, Dahlmann, Varé et d’Hautpoul furent tués. Il y eut parmi les blessés : Augereau, Heudelet, Grouchy, Saint-Sulpice, Sarrut, etc., etc. Eylau est une petite ville située dans la Prusse orientale et baignée par la rivière l’Alle.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille d’Eylau sur Wikipedia

BATAILLE DE MARENGO (1800)

Posted in Napoléon, Seconde campagne d'Italie (1800) tagged , , , , , , , , , , , , à 4:55 par napoleonbonaparte

Bonaparte distribuant des sabres d’honneur aux grenadiers de la garde consulaire après la bataille de Marengo.

Les soldats n’ont qu’un sentiment : l’honneur ! Il faut donc donner de l’aliment à ce sentiment là, il leur faut des distinctions.

(Napoléon Bonaparte)

Marengo (Bataille de). Le 14 juin 1800, l’armée française, sous les ordre du Premier Consul, forte de 50.000 hommes, livra bataille à l’armée autrichienne composée de 55.000 combattants commandée par Mélas, et campée au village de Marengo. Quatre fois les troupes françaises furent repoussées et mises en retraite et quatre fois elles furent ramenées au combat après un carnage horrible, quand tout à coup Desaix fit son apparation au moment même où la bataille était pour ainsi dire perdue. Desaix dit à Bonaparte : « Oui, la bataille est perdue, mais il n’est que trois heures, il reste encore le temps d’en gagner une », et se jeta dans la mélée avec 6.000 hommes de renfort ; et Marengo devint une de nos plus belles victoires, mais au prix de quelles pertes. Desaix, le héros de la journée, tomba mort, et plus de 6.000 français, tués ou blessés, jonchèrent le champ de bataille. Les autrichiens, de leur côté, perdirent 8.000 hommes tués ou blessés et 4.000 prisonniers. Les principaux auxiliaires de Bonaparte et de Desaix, furent ici, Murat et Lannes.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille de Marengo sur Wikipedia

BATAILLE DU PONT D’ARCOLE (1796)

Posted in Napoléon, Première campagne d'Italie (1796-97) tagged , , , , , , , , , , , , , , , à 2:33 par napoleonbonaparte

Napoléon Bonaparte au Pont d’Arcole (1796)

On ne peut pas faire semblant d’être courageux.

Le courage est une vertu qui échappe à l’hypocrisie.

(Napoléon Bonaparte)

Arcole (Bataille d’). Le 17 novembre 1796, célèbre victoire d’Arcole remportée par l’armée française sous les ordres de Bonaparte, sur les Autrichiens. Cette bataille dura trois jours et fut très meurtrière. Pour décider du gain de la bataille, Bonaparte prit un drapeau, – tentative infructeuse déjà faite par Augereau, – s’élança à la tête de ses soldats, et franchit une partie du pont ; son aide de camp, Muiron, tomba à ses côtés ; Lannes y fut blessé pour la troisième fois, le général Vignolle fut également blessé. Le fruit de cette victoire fut de 5.000 prisonniers faits à l’ennemi, 4 drapeaux et 18 pièces de canon tombèrent en notre pouvoir, et la perte en tués et blessés du côté des Autrichiens fut de 8.000 hommes. Cette victoire coûta cher aux Français : 7 généraux : Lannes, Vignolle, Verdier, Gardanne, Bon, Robert et Verne y furent blessés, et deux aides de camp de Bonaparte : Muiron et Elliot y furent tués.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille du Pont d’Arcole sur Wikipedia

novembre 11, 2007

BATAILLE D’AUSTERLITZ (1805)

Posted in Campagne d'Allemagne (1805), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , , à 9:36 par napoleonbonaparte

Bataille d’Austerlitz le 2 décembre 1805 ou la bataille des trois Empereurs.

Soldats ! Lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accomplie, je vous ramènerai en France. Là vous serez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie et il vous suffira de dire : j’étais à Austerlitz, pour qu’on vous réponde : Voilà un brave !

(Napoléon Bonaparte)

Austerlitz (Bataille d’). Le 2 décembre 1805, Napoléon 1er, commandant en personne l’armée française, remporta une victoire décisive sur les armées austro-russes, qui fut appelée la bataille des trois Empereurs, parce que les empereurs de Russie et d’Autriche assistaient à cette bataille. L’armée russe était commandée en chef par le fameux général Koutousov. Résultats : les alliés perdirent 40 drapeaux, les étendards de la garde impériale russe, 180 canons et 30.000 hommes tués, blessés ou prisonniers, et du côté des Français il y eut 7.000 hommes tués ou blessés. Parmi les blessés, il y avait Kellermann, Saint-Hilaire, Rapp, Sébastiani, etc.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Liens : Austerlitz – 2 décembre 1805Bataille d’Austerlitz sur Wikipedia

novembre 2, 2007

EMMANUEL-JOSEPH SIEYES (1748-1836), COMTE D’EMPIRE

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Emmanuel-Josep Sieyès (1748-1836), comte d’Empire

Sieyès était l’homme du monde le moins propre au gouvernement mais essentiel à consulter, car quelquefois il avait des aperçus lumineux et d’une grande importance.

(Napoléon Bonaparte)

Sieyès (Emmanuel-Joseph), né à Fréjus (Var) le 3 mai 1748 de « Honoré Sieyès, bourgeois, et de damoiselle dame Anglès. » Chanoine en Bretagne (1775) ; vicaire général et chancelier de l’église de Chartres (1784) ; au mois de janvier 1789, il se signala à l’attention publique par des brochures politiques restées célèbres, dont celle : Qu’est-ce que le Tiers Etat ? Elu, au mois de mai suivant, député du tiers état de Paris aux Etats généraux, c’est lui qui éclaira la marche de l’Assemblée nationale dès son début, et qui rédigea la formule du Serment du Jeu de Paume. Président de cett assemblée le 10 juin 1790, membre du directoire du département de Paris en février 1791, l’abbé Sieyès refuse la candidature d’évêque métropolitain de Paris. Il fut une des forces, un des inspirateurs et des guides de l’ Assemblée constituante. Nommé membre de la Convention nationale le 8 septembre 1792, pour le département de l’Orne, de la Gironde et de la Sarthe, il opta pour le dernier. Il vota pour la mort sans surcis et appel dans le procès du roi, et abjura la prètrise en brumaire de l’an II. D’ailleurs, il siégea à La Plaine dans la nouvelle Assemblée et y eut un rôle infiniment moins considérable que dans la première : ayant concentré ici toute son action sur le point de se ménager et de se conserver ! Son action fut franchement rétrograde dans la dernière période de la grande Assemblée. Elu, le 23 vendemaire an IV au Conseil des Cinq-Cents par 19 départements, il opta encore pour celui de la Sarthe, refusa de faire partie du Directoire exécutif et du Ministère des affaires étrangères. Réélu, le 23 germinal an VII à la même Assemblée, par le département d’Indre-et-Loire, il se rapprocha du Directoire et soutint le 18 fructidor. En juillet 1798, il fut nommé ministre plénipotentiaire à Berlin. A son retour, devant l’avilissement du pouvoir, l’anarchie croissante, il sentit, comme tant d’autres, la nécessité d’une dictature militaire, et songea à Joubert, qui lui fut enlevé par le désastre de Novi. Il sortit alors du Directoire et prépara avec Bonaparte le coup du 18 brumaire. Mais devant l’ambition de celui-ci, i sortit du Consulat. Bonaparte le récompensa par de l’argent et des honneurs, lui donna la terre de Crosne et le fit comte de l’Empire, grand officier et grand-croix de la Légion d’honneur. Il n’en vota pas moins la déchéance de Napoéon en 1814, lequel el fit encore pair des Cent-Jours. Après la seconde Restauration, Sieyès s’exila à Bruxelles et ne rentra en France qu’après la Révolution de 1830. Il mourut à Paris à l’âge de 88 ans, le 20 juin 1836.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Emmanuel-Joseph Sieyès sur Wikipedia

PAUL BARRAS (1755-1829)

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Vicomte Paul Barras (1757-1829)

Barras était d’une haute stature, il parla quelquefois dans les moments d’orage et sa voix couvrait alors la salle. Ses facultés morales ne lui permettaient pas d’aller au-delà de quelques phrases. La passion avec laquelle il parlait l’aurait fait prendre pour un homme de résolution, mais il ne l’était point : il n’avait aucune opinion faite sur aucune partie de l’administration publique.

(Napoléon Bonaparte)

Barras (Paul-François-Jean-Nicolas, vicomte de), capitaine, législateur, et membre du Directoire, né à Fox-Amphoux (Var) le 30 juin 1755, de « François de Barras et d’Elisabeth Pourcely », mort à Chaillot (Seine) le 29 janvier 1829 ; entra dans l’armée comme sous-lieutenant au régiment de Languedoc, et partit en 1775 pour l’Ile de  France. Capitaine au régiment de Pondichéry, il  échappa à la capitulation de cette ville et, mécontent de la conduite des affaires dans les colonies, se décida à venir prendre sa résidence à Paris où il dissipa en peu de temps tout son patrimoine. Il se trouvait dans une triste position quand la Révolution éclata ; il l’accepta avec enthousiasme, prit part à la prise de la Bastille, voulut encore défendre le roi et la reine, lorsque le peuple envahit le palais des Tuileries, mais les abandonna quand il s’aperçut qu’ils étaient complètement perdus. Il s’affilia aux Jacobins et les poussa aux événements du 10 août ; il était administrateur du Var depuis le 31 août 1791, quand il devint haut juré à Orléans, puis commissaire à l’armée d’Italie et administrateur du comté de Nice. Le 7 septembre 1792, il fut élu par le Var membre de la Convention. Il siégea d’abord à la Montagne, vota la mort du roi et le 31 mai se prononça contre les Girondins. Nouvellement en mission à l’armée d’Italie, il se rendit à Toulon et Dugommier lui confia le commandement de l’aile gauche assiégeante. Revenu à Paris, il fut de ceux qui préparèrent le 9 thermidor ; chargé de défendre la Convention contre Henriot, qui commandait la garde nationale, il agit en conséquence, et lorsqu’il eut réuni assez de troupes, prit l’offensive, s’empara de l’Hôtel de Ville et put se saisir de Robespierre et de ses patisans. Après cette journée, Barras oublia qu’il avait siégé à la Montagne, se rapprocha des modérés, fut nommé secrétaire,  puis président de la Convention, et ensuite membre du Comité de sureté générale. Pour donner le change, il sut ou voulut contenter un peu tout le monde, en attaquant d’une part les émigrés et en faisant proclamer jour de fête publique l’anniversaire de la mort de Louis XVI ; et, d’autre part, en poursuivant les derniers montagnards (1er prairial) et en mitraillant les sections révoltées de Paris (13 vendemiaire). Il fut alors nommé général en chef par la Convention en s’adjoignant Bonaparte qu’il avait connu à Toulon.  En brumaire an IV, élu par le conseil des Anciens membre du Directoire exécutif, il alla habiter le palais du Luxembourg avec 150.000 francs d’appointements, devint alors le véritable chef du pouvoir exécutif, et put donner libre carrière à ses appétits de luxe et de jouissances :  » La cour de Barras, dit le Dictionnaire des Parlementaires, donna le ton à la jeunesse dorée » dont Mme Tallien fut la reine. Bonaparte y rencontra la veuve du général de Beauharnais ; Barras la lui fit épouser, et lui fit donner le commandement en chef de l’armée d’Italie. Les élections de l’an V ayant été favorables en majorité aux royalistes, les deux conseils conspirèrent contre les institutions existantes, Barras très résolu encore, décida la résistance, et le 18 fructidor, aidé par Augereau, surprit les Tuileries, fit arrêter Pichegru et Barthélemy, son collègue,  ainsi que tous les députés réactionnaires aux cris de : A bas les aristocrates ! mais très perplexe sur l’avenir du Directoire, qui était de plus en plus discrédité, il fit rompre les conférences ouvertes avec l’Angleterre au sujet de la paix, écrivit en secret à Pitt, assure-t-on , offrant d’accepter les conditions proposées en échange de 50 millions pour ses amis et pour lui, mais cette combinaison échoua ; et après le 3 prairial, qui fut une revanche contre le Directoire, Barras demanda à entrer en relation avec Louis XVIII ; il devait recevoir 12 millions. Le Dictionnaire des Parlementaires nous apprend encore que l’agent royal, le chevalier Tropez de Guérin, écrivit à Louis XVIII, : « Ce n’est pas une misérable conspiration qui se trame par des particuliers sans moyens, sans alentours ; c’est le chef du gouvernement, c’est l’homme presque assis à votre place qui vous l’offre. » Les négociations traînèrent en longueur du coté des royalistes, ce qui permit à Bonaparte de revenir en toute hâte d’Egypte, et de faire le 18 brumaire. Entre temps, Barras avait été élu député du Var au conseil des Cinq-Cents (germinal an VI). Le coup d’Etat de brumaire l’annihila complètement, sa carrière politique fut brisée ; il donna sa démission de député et se retira à Grosbois. Bonaparte lui fit offrir l’ambassade de Dresde, celle des Etats-Unis et le commandement de l’armée de Saint-Domingue, mais il refusa d’une façon catégorique toutes ces places, ce qui irrita profondément le Premier Consul. Barras prit alors la détermination de se retirer à Bruxelles, et comme cette retraite lui pesait, il demanda à plusieurs reprises de faire cesser cet état de choses. Il obtint enfin, en 1805, d’aller habiter à Marseille pour raison de santé. Il revint à Paris au retour des Bourbons, et on le laissa vivre tanquillement dans sa maison de Chaillot. Il fut le seul régicide excepté de la loi du 12 janvier 1816.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Paul Barras sur Wikipedia