mars 16, 2008

CHARLES-LOUIS DE HABSBOURG (1771-1847), ARCHIDUC D’AUTRICHE

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Général Charles-Louis de Habsbourg (1771-1847), Archiduc d’Autriche

Le prince Charles est un homme sage, aimé par ses troupes… Bien qu’il ait commis un millier de fautes, il est le meilleur général autrichien.

(Napoléon Bonaparte)

CHARLES (l’archiduc), fils de l’empereur d’Autriche Léopold II, né à Vienne en 1771, mort en 1847. Il commanda l’avant-garde du prince de Cobourg dans les campagnes de 1793, et fut nommé peu après gouverneur des Pays-Bas et feld-maréchal. Appelé en 1796 au commandement de l’armée du Rhin, il eut quelques succès sur Moreau à Rastadt, sur Jourdan à Amberg et à Wurzbourg, mais s’attarda à prendre Kehl pendant que Bonaparte triomphait en Italie. Il franchit enfin les Alpes pour prendre le commandement de l’armée impériale, décimée à Arcole, et malgré ses talents n’essuya que des revers. En 1799, il battit Jourdan sur le Rhin, passa en Suisse, fit assaut de manœuvres et d’audace avec Masséna, mais sans résultat, et fut rappelé sur le Rhin. Privé de son commandement par suite de ses dissensions avec les généraux russes, il accepta le gouvernement de la Bohème, fut rappelé après le désastre de Hohenlinden, réorganisa l’armée, combattit jusqu’à la paix de Lunéville (1801), commanda une armée, en Italie dans la campagne de 1805, gagna la victoire de Caldiero sur Masséna, mais fut forcé d’accourir à la défense des Etats héréditaires, se porta en Bavière en 1809, fut défait dans plusieurs actions importantes où il avait Napoléon pour adversaire, à Eckmühl, à Essling, à Vienne et à Wagram en où il lutta avec un talent qui fit flotter la victoire et la rendit indécise. Découragé, fatigué surtout de voir ses plus belles combinaisons compromises par des généraux incapables, il résigna son commandement et vécut depuis dans la retraite. L’archiduc Charles était un stratége de premier ordre et l’un des bons généraux de son temps. Au sein d’une cour qui professait les principes de l’absolutisme le plus complet, l’archiduc-Charles nourrissait des idées libérales, et encourut la défaveur impériale. Il portait une sincère affection au duc de Reichstadt. On a de lui deux ouvrages célèbres : Principes de la stratégie expliqués par les opérations de la campagne d’Allemagne en 1796 (Vienne, 1814) ; Histoire de la campagne d’Allemagne et de Suisse en 1799 (Vienne, 1819).

(Extrait du dictionnaire Larousse du dix-neuvième siècle)

Lien : Archiduc Charles sur wikipedia

http://www.lerubicon.com

novembre 16, 2007

BATAILLE D’ESSLING (1809)

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Retour de Napoléon sur l’île de Lobau le 23 mai après la bataille d’Essling d’Essling (20 au 22 mai 1809)

C’est avec horreur que je fais la guerre.

(Napoléon Bonaparte)

Essling (Bataille d’). Du 20 au 22 mai 1809 l’armée française forte de 50.000 hommes et commandée par l’Empereur en personne, eut à subir un choc terrible à Essling, de l’archiduc Charles à la tête de 90.000 Autrichiens. Malgré l’infériorité du nombre, les Français tinrent en echec, pendant deux jours, les forces autrichiennes, mais malgré le courage déployé, et les prodiges de valeur des officiers généraux et des soldats, la partie fut perdue, c’est à dire que des deux côtés il n’y eut point de résultat. Les pertes de l’armée française furent sensibles. Lannes y fut tué, ainsi que le général de division Espagne et le général de brigade Pouzet. Les généraux blessés furent Gros, Lagrange, Navalet, de Stabenrath, Saint-Hilaire, Clarapède, Tharreau, Legrand, Durosnel, Mouton, et Franquemont. Essling, lieu du carnage, était une petite ville de l’archiduché d’Autriche.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Liens : Bataille d’Essling sur Wikipedia