novembre 29, 2007

LES GENERAUX DE NAPOLEON – GENERAL JOUBERT (1769-1799)

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Général Barthélemey-Catherine Joubert en sous-lieutenant du 51eme de ligne en 1792

Le général Joubert qui a commandé à la bataille de Rivoli, a reçu de la nature les qualités qui distinguent les grands guerriers : grenadier par le courage, il est général par le sang-froid et les talents militaires.

Il était grand, maigre, semblait naturellement d’une faible complexion ; mais il avait trempé sa constitution au milieu des fatigues, des champs et de la guerre des montagnes. Il était intrépide, vigilant, et actif… Il était fait pour arriver à une grande renommée militaire.

(Napoléon Bonaparte)

Joubert (Barthélemy-Catherine). Officier général, né à Pont-de-Vaux (Ain), le 14 avril 1769, de « Claude-Marie Joubert, avocat en parlement et juge des seigneuries de MM. Bertin de Vaux, et de Françoise Giraud », tué à Novi (Italie) le 15 août 1799 ; fut d’abord avocat et quitta le barreau en 1789 pour entrer dans la carrière militaire ; d’abord grenadier, il s’éleva rapidement, en passant par tous les grades, à celui de général en chef, et chaque promotion fut due à un trait d’intelligence ou à un acte de bravoure. Employé sous Bonaparte en Italie, on le vit à Millesimo s’élancer, lui septième, dans les retranchements ennemis, pour fixer ensuite la victoire à Ceva, où il emporta de vive force la ville et le camp retranché qui la défendait, se battit encore à Montebaldo et à Rivoli ; c’est surtout dans le Tyrol que Joubert déploya ses plus grands talents, que Carnot, dans ses mémoires, appelle à une Campagne de géants. Enfoncé avec sa division dans ce pays mntagneux et difficile, isolé du reste de l’armée, entouré d’un peuple aguerri, il força tous les passages et opéra sa jonction avec l’armée qui se croyait perdue. Arrivé au quartier général, il se présenta chez Bonaparte ; la sentinelle, qui avait la consigne de ne laisser entrer personne, lui refuse la porte. Joubert force le passage. Aux cris de la sentinelle, Bonaparte sort de son cabinet, serre Joubert dans ses bras et dit au soldat étonné : « Va, celui qui a forcé le Tyrol peut bien forcer une consigne. » Il fut ensuite envoyé en Hollande où il fut plein de circonspection. Nommé général en chef de l’armée l’Italie, pendant l’expédition d’Egypte, il se rendit maître de Turin, voulant ensuite le réformer et le Directoire s’y étant montré hostile, Joubert donna sa démission et se retira dans ses foyers. Le 30 prairial an VII, il fut, pour la seconde fois, investi du commandement en chef de l’armée d’Italie pour s’opposer au progrès des Russes, commandés par Souvarov, et livra la fatale bataille de Novi où il succomba. L’armée qui l’aimait, fut atterrée de cette perte ; elle fut d’autant plus douloureuse que Joubert était choisi pour servir de marchepied aux futurs ambitieux qui rêvaient déjà le coup d’Etat de brumaire ; c’est comme cela que Bonaparte leur parut tout désigné pour accomplir ce coup de force que Joubert n’aurait peut être pas exécuté, et, la mort de Kléber fit que cimenter le plan des conspirateurs en faveur de Bonaparte.

(Extrait du dictionnaire de la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Général Joubert sur Wikipedia

http://www.lerubicon.com

2 commentaires »

  1. Jacqueline Grimault said,

    Pourquoi le classer dans les généraux de Napoléon, alors qu’il est mort sous le Directoire et que nous n’en étions encore qu’à Bonaparte? C’est un avatar dont Kléber est également souvent victime. Excusez-moi, mais ça ne me semble pas juste…

  2. MAIG said,

    Il faut lire les mémoires de Fouché qui le couvre d’éloges et s’interroge sur les conditions de sa mort. Qui avait armé le fusil qui devait l’abattre d’une balle tirée par derrière lui ? Un Corse comme le suggère Fouché ?


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