juillet 11, 2008

AUSTERLITZ – 2 DECEMBRE 1805

Posted in Campagne d'Allemagne (1805), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , , à 4:17 par napoleonbonaparte

Soldats ! vous avez conquis la paix ; vous allez revoir la France ! Donnez mon nom à vos enfants, je vous le permets ; et si parmi eux il s’en trouve un digne de vous, je lui lègue mes biens et le nomme mon successeur.

(Napoléon Bonaparte)

BATAILLE D’AUSTERLITZ. Austerlitz, petite ville des Etats autrichiens, dans la Moravie, à jamais célèbre par l’immortelle victoire que Napoléon y remporta sur les Austro-Russes le 2 décembre 1805. Cette victoire marque l’apogée de notre puissance militaire, et elle rappelle de si glorieux souvenirs, que nous ne craindrons pas d’entrer ici dans des détails plus circonstanciés. Napoléon était au camp de Boulogne, s’apprêtant à fondre sur l’Angleterre, lorsque les armements de l’Autriche et de la Russie, soudoyées par le cabinet anglais, le rappelèrent au cœur du continent. Il s’y porta avec une rapidité foudroyante, dont les marches de César lui-même n’offrent peut-être pas d’exemple ; en vingt jours, son armée arriva de l’Océan sur le Rhin. Puisant dans les inspirations de sa colère et de son génie le plan d’une des plus admirables campagnes dont puissent s’enorgueillir les fastes militaires d’une nation, il enveloppa le général Mack dans Ulm, avant même que celui-ci eût soupçonné l’approche des Français, le força de se rendre, fit, sans combattre, 60.000 prisonniers à une armée de 80.000 hommes, autour de laquelle ses hardies et savantes combinaisons avaient étendu un cercle de fer infranchissable ; occupa Vienne, que n’avait jamais humiliée la présence d’un vainqueur, et se porta si audacieusement à la rencontre des empereurs d’Autriche et de Russie. L’armée russe, qui taxait de lâcheté l’armée autrichienne, si souvent vaincue en Italie, brûlait d’en venir aux mains avec les soldats de Napoléon ; la jeune noblesse qui entourait Alexandre se faisait surtout remarquer par son ardeur présomptueuse. En voyant que Napoléon n avançait plus, car déjà l’aigle avait choisi son champ de bataille, elle répétait avec une incroyable assurance qu’il hésitait, qu’il était intimidé, qu’il n’osait pas s’avancer jusqu’à Olmütz à la rencontre de l’armée russe. Vainement le vieux Koutousov, craignant de heurter des sentiments qu’il savait partagés par l’empereur, son maître, se hasardait néanmoins à dire timidement qu’il ne devait pas en être tout à fait ainsi ; vainement le prince Czartorysld, conseiller d’Alexandre, affirmait que si Napoléon n’avançait pas, ce n’était pas qu’il eût peur : que des militaires sans expérience pouvaient seuls prétendre qu’un tel homme avait peur. Ces conseils de la sagesse furent méprisés, et l’entourage d’Alexandre persista à courir au devant du désastre qui allait bientôt châtier sa folle témérité. L’armée austro-russe marcha donc d’Olmûtz sur Brunn, position que Napoléon étudiait avec soin depuis plusieurs jours, et s’établit en avant du château d’Austerlitz, qui appartenait à la famille de Kaunitz. Le prince Dolgorouski, aide de camp de l’empereur de Russie, et l’un des plus ardents déclamateurs de son état-major, vint, de la part de son maître, oifrir à Napoléon des conditions de paix insultantes. Il le trouva dans un moment où, achevant la visite de ses avant-postes, le grand capitaine n’avait dans Son costume et son entourage rien d’imposant pour un esprit vulgaire. L’Empereur contint son indignation, croyant de sa dignité de ne point la laisser éclater en présence d’un tel négociateur ; mais il le congédia sèchement, en lui disant qu’on viderait ailleurs que dans des conférences diplomatiques les différends qui divisaient les deux empires. Il concentra aussitôt toutes ses forces entre Brunn et Austerlitz, appuyé d’un côté aux collines boisées de la Moravie, de l’autre aux étangs de Satschan et de Menitz, dont il se proposait de tirer un redoutable parti. Il avait à sa disposition 65 ou 70.000 hommes, qui allaient lutter contre Russes et Autrichiens. A sa gauche, il plaça Lannes, renforcé de la cavalerie de Murat ; au centre, il rangea les divisions Vandamme et Saint-Hilaire, appartenant au corps du maréchal Soult, et, un peu plus loin, derrière un marécage, la 3e division du même corps, commandée par le général Legrand, puis enfin fort en arrière, la division Friant. Sur dix divisions d’infanterie, Napoléon n’en mit que six en ligne, gardant sous sa main une puissante réserve de 25.000 hommes pour la porter partout où le besoin s’en ferait sentir. Ces dispositions prises, il poussa la confiance jusqu’à les annoncer à son armée, dans une proclamation toute pleine de la grandeur des événements qui se préparaient, et où se trouvaient ces mots restés célèbres : « II faut finir cette campagne par un coup de tonnerre. »  On était au soir du 1er décembre, veille de l’anniversaire du couronnement. La nuit était froide et sombre. Napoléon voulut visiter ses soldats, ei juger par lui-même de leur  disposition morale. Les premiers qui l’aperçurent ramassèrent la paille de leur bivouac et en formèrent des torches enflammées qu’ils placèrent au bout de leurs fusils pour éclairer ses pas. L’armée entière s’empressa d’imiter cet exemple ; les soldats suivaient Napoléon aux cris de Vive l’empereur ! lui promettant de se montrer le lendemain dignes de lui et d’eux-mêmes. Un vieux grenadier osa même s’approcher et lui dire, avec une familiarité digne des temps homériques : « Tu n’auras pas besoin de t’exposer ; demain nous t’amènerons les drapeaux et les canons des Russes. » Ces feux, ces acclamations avaient été facilement distingués des hauteurs qu’occupait l’armée ennemie, et y avaient produit, chez un petit nombre d’officiers sages, une douloureuse impression; ils se demandaient si c’était là le signe d’une armée abattue et en retraite. Le lendemain, à quatre heures du matin, Napoléon quittait sa tente ; ses maréchaux, entourés de leurs aides de camp, étaient à cheval à côté de lui, attendant l’ordre de commencer le combat. Un brouillard d’hiver couvrait au loin la campagne ; mais enfin, le soleil parut et inonda de clarté ce vaste champ de bataille. C’était le soleil d’Austerlitz, soleil dont le souvenir fait toujours vibrer les cœurs français, et qui ne sera sans doute jamais oublié des générations futures. Napoléon donne le signal de l’attaque, et les maréchaux partent au galop pour aller se mettre à la tête de leurs corps respectifs. Un combat acharné s’engage vers notre droite, tandis que le maréchal Soult, au centre, s’empare du plateau de Pratzen, que les Austro-Russes n’ont occupé que faiblement, et dans la possession duquel un coup d’œil d’aigle a vu le sort de la bataille. On dit que le prince Czartorysld, placé entre les deux empereurs, fit remarquer à Alexandre la marche leste et décidée des Français qui gravissaient le plateau, sans répondre au feu des Russes, et que ce prince, ému à cette vue, en conçut un pressentiment sinistre qui ne l’abandonna pas de toute la journée. En moins d’une heure, les deux divisions du corps du maréchal  Soult s’étaient rendues maîtresses du plateau poursuivaient les Russes et les Autrichiens fuyant pêle-mêle dans la direction d’Austerlitz, et Koutousov, blessé d’une balle à la joue, voyait se réaliser le désastre qu’il avait prévu, mais qu’il n’avait pas eu la fermeté d’empêcher. Partout les positions sont emportées et les ennemis jetés hors de leurs lignes. Toutefois, ce n’est pas sans quelques pertes regrettables de notre côté. Dans une lutte meurtrière avec l’artillerie russe, le général Valhubert a une cuisse fracassée par un boulet. Quelques soldats veulent l’emporter : « Restez à votre poste, leur dit-il ; je saurai bien mourir tout seul. Il ne faut pas, pour un homme, en perdre six. » A une heure de l’après-midi, la victoire ne présentait plus de doute sur la gauche. Napoléon tourna alors à droite avec le corps du maréchal Soult, la garde et les grenadiers d’Oudinot, voulant recueillir par lui-même le prix de ses profondes combinaisons. Il vint assaillir les Russes par derrière, et jeta parmi eux une affreuse confusion. Surpris et désespérés, tous ensemble se précipitent vers les étangs glacés et tâchent de s’y  frayer un chemin. La glace ne peut résister au poids des hommes, des chevaux, des canons ; sur plusieurs points elle fléchit sous les Russes, qui s’y engouffrent, tandis que Napoléon, apercevant le désastre qu’il avait si bien préparé en laissant libres les abords des étangs pour y attirer l’ennemi, fait tirer à boulet sur la glace, qui se brise alors de toutes parts, engloutissant les malheureux qui s’y étaient réfugiés. Plusieurs milliers d’hommes trouvèrent ainsi la mort. La victoire pour nous était complète ; les débris de l’armée russe, en proie à un désordre affreux, se précipitaient dans toutes les directions, poussant des cris sauvages et pillant les villages épars sur la route, pour se procurer quelques vivres. Les deux souverains de Russie et d’Autriche fuyaient ce champ de bataille, sur lequel ils entendaient les Français crier Vive l’empereur ! Ils couraient rapidement à travers les champs de la Moravie, au milieu d’une obscurité profonde, et exposés  à être insultés par la barbarie de leurs propres soldats. L’empereur d’Autriche se hâta d envoyer le prince Jean de Liechtenstein à Napoléon, pour solliciter un armistice et lui exprimer le désir d’avoir avec lui une   entrevue aux avant-postes. Telle fut cette célèbre victoire d’Austerlitz, juste prix, pour Napoléon, des plus savantes et des plus habiles combinaisons. La majeure partie de ses troupes, gardée en réserve, n’avait presque pas eu besoin d’agir, tant les calculs de son génie avaient su rendre sa position redoutable. Sur 65.000 Français, 40 ou 45.000 au plus avaient pris part à la lutte, et avaient vaincu 90.000 Austro-Russes. Napoléon adressa à son armée une proclamation qui se terminait ainsi : « Soldats, lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accompli, je vous ramènerai en France : là vous serez l’objet de mes plus tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra, avec joie, et il vous suffira de dire : J’étais à la bataille d’Austerlitz, pour’que l’on vous réponde : Voilà un brave. » Ces mots, où l’on sent un souffle homérique, sont devenus populaires dans toutes les langues ; mais ils appartiennent à ces souvenirs auxquels il ne faut pas toucher, sous peine de tomber du sublime dans le grotesque. Nos lecteurs verront sans doute, sans qu’il soit besoin d’appuyer davantage, que ces lignes, sont une allusion à ce bulletin fameux qui visait à immortaliser un fait d’armes où les vainqueurs étaient au moins dix contre un. Les résultats de la journée d’Austerlîtz furent immenses : 15.000 morts, noyés ou blessés, environ 20.000 prisonniers, parmi lesquels 10 colonels et 8 généraux, 180 bouches à feu, une immense quantité de chevaux, de voitures d’artillerie et de bagage, telles étaient les pertes de l’ennemi et les trophées des Français. Ceux-ci avaient à regretter environ 7.000 hommes, tant tués que blessés. Le lendemain, Napoléon porta son quartier général au château d’Austerlitz, et voulut donner ce nom à la bataille, que les soldats appelaient déjà la Bataille des Trois Empereurs. Elle a porté depuis, et elle portera dans les siècles futurs, la nom qu’elle a reçu du capitaine immortel qui l’a gagnée : lui seul avait le droit de baptiser un aussi glorieux enfant. Parmi toutes les victoires du grand homme, il n’en est pas une qui entoure sa mémoire d’un prestige plus glorieux, plus légendaire ; c’est pourquoi il est si souvent appelé le vainqueur d’Austerlitz. Pour l’armée et pour lui-même, elle est toujours restée un de leurs plus purs, de leurs plus brillants souvenirs. Quelques instants avant la bataille de la Moskowa, le soleil se montra dans tout son éclat : « Soldats, s’écrie Napoléon, c’est le soleil d’Austerlitz ! » et ces seuls mots électrisèrent la grande armée.

(Extrait du dictionnaire Larousse du dix-neuvième siècle)

Liens : Bataille d’Austerlitz sur wikipedia & Bataille Austerlitz (1805)

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décembre 12, 2007

BATAILLE DE SMOLENSK (1812)

Posted in Campagne de Russie (1812), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , à 9:38 par napoleonbonaparte

Napoléon et le prince Poniatowski le 17 août 1812 lors de la bataille de Smolensk

Messieurs, rappelez-vous ce mot d’un empereur romain « Le corps d’un ennemi mort sent toujours bon. »

(Napoléon Bonaparte)

Smolensk (Bataille de). Les 17 et 18 août 1812, secondé par ses maréchaux Davout, Murat et Ney, l’Empereur à la tête de sa Grande Armée forte de 175.000 hommes, affronta le général Barclay de Tolly et ses 130.000 Russes. Si la victoire revint bien aux Français, Smolensk ne fut pas la bataille décisive escomptée par Napoléon pour détruire l’armée adverse. Les troupes du tsar lui échappèrent encore une fois, préférant la retraite à un réel affrontement, non sans avoir auparavant mis en pratique la politique de la terre brulée. C’est en fait dans une ville presque totalement détruite par les incendies que pénétrèrent les armées napoléoniennes. Les pertes françaises furent malgré tout assez faibles (moins de 1.000 tués et environ 3.000 blessés) en comparaison de celles affichées par les Russes qui eurent quant à eux près de 5.000 morts, 8.000 blessés et 2.000 soldats faits prisonniers.

Lien : Bataille de Smolensk sur Wikipedia

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décembre 11, 2007

PRISE DE RATISBONNE (1809)

Posted in Campagne d'Autriche (1809), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , à 10:01 par napoleonbonaparte

Napoléon blessé au pied devant Ratisbonne le 23 avril 1809

Cela ne peut être qu’un Tyrolien qui m’ait ajusté de si loin : ces gens là sont fort adroits.

(Napoléon Bonaparte)

Ratisbonne (Prise de). Le lendemain de la victoire d’Eckmülh, L’objectif de Napoléon fut de marcher sur la capitale autrichienne à l’instar de ce qu’il fit lors du déroulement de la campagne de 1805. C’est donc dans cette optique qu’il se décida de s’emparer de Ratisbonne, bien secondé dans ses desseins par les meilleurs de ses maréchaux Lannes et Davout. L’opération se solda par un nouveau succès le 23 avril 1805, événement au cours duquel l’Empereur fut légèrement blessé au pied. La prise de Ratisbonne vit alors l’armée autrichienne commandée par l’archiduc Charles battre en retraite et ainsi ouvrir la route de Vienne à la Grande Armée.

Lien : Prise de Ratisbonne sur Wikipedia

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SIEGE DE DANTZIG (1807)

Posted in Campagne de Pologne (1807), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , , , à 6:43 par napoleonbonaparte

Vue panoramique du siège de la ville de Dantzig par le maréchal Lefebvre (12 mars - 21 mai 1807)

Duc de Dantzig, acceptez ce chocolat ; les petits cadeaux entretiennent l’amitié.

[S’adressant au maréchal Lefebvre]

(Napoléon Bonaparte)

Dantzig (Siège de). Cette ville fut prise par les Français le 25 mai 1807 après un siège mémorable de deux mois dirigé par le maréchal Lefebvre, ce qui lui valut le titre de duc de Dantzig. Il fut ainsi le tout premier des dignitaires impériaux à se voir alors gratifier d’un titre de noblesse se référant à un succès militaire de l’épopée napoléonienne. Dantzig était une ville des Etats prussiens, baignée par la Vistule à 4 kms de la Baltique, plus connue aujourd’hui sous le nom de Gdansk.

(Extrait enrichi du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Siège de Dantzig sur Wikipedia

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BATAILLE D’AUERSTAEDT (1806)

Posted in Campagne de Prusse (1806), Napoléon tagged , , , , , , , , , , à 5:52 par napoleonbonaparte

Le Maréchal Louis-Nicolas Davout à la bataille d’Auerstaedt le 14 octobre 1806

Mon cousin, le combat d’Auerstaedt est une des plus belles journées de l’histoire de France ! Je la dois aux braves du 3e corps eu au général qui les commande ; je suis bien aise que ce soit vous.

[s’adressant au maréchal Davout]

(Napoléon Bonaparte)

Auerstaedt (Bataille d’). Le 14 octobre 1806, le maréchal Davout, quoique à la tête d’une force numériquement bien infèrieure à celle des Prussiens, remporta sur ces derniers une véritable victoire, ce qui contribua de beaucoup au gain de la bataille d’Iéna. C’est dans cette rencontre que le maréchal Bernadotte par jalousie, refusa d’envoyer des secours à son collègue et pour ce fait faillit passer en jugement. Auerstaedt est un village de Prusse de la province de la Saxe.

(Extrait du dictionnaire sur la révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille d’Auerstaedt sur Wikipedia

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BATAILLE D’ELCHINGEN (1805)

Posted in Campagne d'Allemagne (1805), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , à 5:04 par napoleonbonaparte

Le Maréchal Ney s’emparant du pont sur le danube lors de la bataille d’Elchingen le 15 octobre 1805

Il y a quinze jours que nous avons passé le Rhin… Vos neveux mêmes, d’ici à cinq cents ans, viendront à se ranger sous ces aigles qui vous rallient, sauront en détail tout ce que votre corps aura fait demain et de quelle manière votre courage les aura à jamais illustrés ! Ce sera l’objet perpétuel de leurs entretiens, et vous serez cités d’âge en âge à l’admiration des générations futures.

[S’adressant à ses soldats la veille de la bataille]

(Napoléon Bonaparte)

Elchingen (Bataille d’). Victoire remportée par le maréchal Ney à la tête de 17.000 hommes sur 16.000 Autrichiens commandés par le général Graf Von Riesch le 14 octobre 1805. Les pertes furent conséquentes dans les deux camps puisque les Français laissèrent 3.000 morts sur le champ de bataille ; les Autrichiens eurent pour leur part 4.000 hommes tués et 4.500 faits prisonniers. Elchingen est un village situé près du Danube, dans le Wurtenberg.

(Extrait enrichi du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille d’Elchingen sur Wikipedia

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REDDITION D’ULM (1805)

Posted in Campagne d'Allemagne (1805), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , à 4:18 par napoleonbonaparte

L’Empereur Napoléon reçoit la capitulation du général Mack

Si vous ne capitulez pas sur le champ, je prendrai la ville d’assaut, je serai forcé de faire ce que je fis à Jaffa, où la garnison fut passée au fil de l’épée. Prince, épargnez à la brave nation autrichienne et à moi la nécessité d’un acte aussi effrayant : la place n’est pas tenable.

(Napoléon Bonaparte)

Ulm (Reddition d’). Après la victoire d’Elchingen, Napoléon et l’armée impériale française firent le siège de la ville d’Ulm où s’étaient retranchées les troupes autrichiennes. Après seulement cinq jours, le général Mack totalement encerclé et à court de vivres se vit contraint à une humiliante reddition le 20 octobre 1805. A l’issue de ces journées, les Français n’eurent à déplorer que des pertes relativement modérées (500 tués et 1.000 blessés) alors que les Autrichiens laissèrent non seulement 4.000 morts à Ulm mais surtout livrèrent 25.000 prisonniers et abandonnèrent 60 canons à l’Empereur des Français. Ce succès permit à Napoléon et sa Grande Armée de poursuivre l’une de leurs plus brillantes campagnes, qui après l’entrée dans Vienne le 14 novembre 1805 se conclut glorieusement à Austerlitz le 2 décembre 1805 lors de la bataille des trois empereurs.

Lien : Reddition d’Ulm sur Wikipedia

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BATAILLE DE CASTIGLIONE (1796)

Posted in Napoléon, Première campagne d'Italie (1796-97) tagged , , , , , , , , , , , , à 2:57 par napoleonbonaparte

Le général Bonaparte lors de la bataille de Castiglione le 5 août 1796

N’ira pas loin celui qui sait d’avance où il veut aller.

(Napoléon Bonaparte)

Castiglione (Bataille de). Le 16 thermidor an IV (5 août 1796), les Français, commandés en personne par le général Bonaparte, livrèrent à la l’armée autrichienne une bataille décisive et qui devint une brillante victoire. Les pertes de l’ennemi furent cruelles : 20 pièces de canon, 3.000 hommes tués ou blessés, 4.000 prisonniers parmi lesquels trois généraux. Du côté des Français, les pertes furent moindres, mais celle du général Beyrand fut à regretter. Les princpaux subordonnés de Bonaparte dans cette journée, furent : Augereau, Masséna, Guieu et l’aide de camp Junot.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille de Castiglione sur Wikipedia

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décembre 9, 2007

BATAILLE DE SOMOSIERRA (1808)

Posted in Guerre d'Espagne (1808-1813), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , , , , à 10:26 par napoleonbonaparte

Charge de la cavalerie polonaise lors de la bataille de Somo-Sierra le 30 novembre 1808

Vous êtes dignes de ma vieille garde, je vous reconnais comme ma plus brave cavalerie.

[s’adressant à l’escadron polonais]

(Napoléon Bonaparte)

Somosierra (Bataille de). Le 30 novembre 1808, Napoléon à la tête de 45.000 hommes doit franchir le col de Somosierra défendu par 9.000 Espagnols commandés par le général San Juan, ultime obstacle à la reconquête de Madrid. Répondant à la volonté de l’Empereur, les chevau-léger polonais chargèrent alors la position afin de libérer le passage. Ils se couvrirent de gloire par leur courage exemplaire et ouvrirent la route de la capitale espagnole à l’armée impériale.

Lien : Bataille de Somosierra sur Wikipedia

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PRISE DE MADRID (1808)

Posted in Guerre d'Espagne (1808-1813), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , à 8:06 par napoleonbonaparte

Napoléon recevant la capitulation de Madrid le 4 décembre 1808

Je sais qu’il faut que j’aille moi-même remonter la machine.

(Napoléon Bonaparte)

Madrid (Prise de). Cette ville, qui était au pouvoir des Espagnols, renfermait 60.000 hommes dont 6.000 soldats de garnison régulière ; 100 pièces de canons défendaient les remparts, et toutes les rues, jusqu’aux maisons, étaient barricadées ; les cloches de 200 églises sonnaient continuellement le tocsin. Napoléon, qui venait d’arriver avec 30.000 hommes, ordonne une première attaque ; le général Sénarmont, avec ses trente pièces d’artillerie, fait une brèche aux murs de Retiro ; un bataillon de voltigeurs s’y jette et chasse 4.000 hommes qui les défendent, puis tous les débouchés tombent au pouvoir de nos troupes. Dans la journée du 2 décembre 1808, le prince de Neuchâtel fait, au nom de l’Empereur, une nouvelle sommation au général Castellar et lui écrit qu’il consent à suspendre l’attaque jusqu’à deux heures. A neuf heures arrive le général Morla et un député de la ville, qui déclarent au major général que la population s’obstine à vouloir résister et demande la journée du 4 pour l’apaiser. Le prince de Neuchâtel les présente à l’Empereur, qui s’adresse au général Morla : « Retournez à Madrid, je vous donne jusqu’à demain six heures du matin. Revenez alors, si vous n’avez à me parler du peuple que pour m’apprendre qu’il s’est soumis ; sinon, vous et vos troupes serez tous passés par les armes. » Le lendemain, à six heures du matin, le général Morla revint apporter la soumission de Madrid, et à dix heures, en effet, le général Belliard prit le commandement de la ville.

(Extrait du dictionnaire de l’Histoire de Napoléon par Norvins)

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BATAILLE DE BRIENNE-LE-CHÂTEAU (1814)

Posted in Campagne de France (1814), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , à 5:51 par napoleonbonaparte

Le général Gourgaud sauvant la vie de Napoléon sous la menace d’un cosaque lors de la bataille de Brienne le 29 janvier 1814

La mort n’est rien ; mais vivre vaincu et sans gloire c’est mourir tous les jours.

(Napoléon Bonaparte)

Brienne-le-Château (Bataille de). Le 25 janvier 1814, les Français sous le commandement direct de l’Empereur Napoléon, après un combat opiniâtre, remportèrent une brillante victoire sur les troupes étrangères menées par le vieux général prussien Blücher. Cependant, à l’issue de la bataille, les pertes humaines furent aussi lourdes pour l’armée impériale que pour les Prussiens et Russes (environ 4.000 tués et blessés pour chacun des deux camps). Les généraux Cavrois et Decouz furent parmi les blessés français (Decouz déceda plus tard des suites de ses blessures). Brienne est un chef-lieu de canton de l’Aube, situé sur les bords de la rivière de ce nom.

(Extrait enrichi du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille de Brienne-le-Château sur Wikipedia

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BATAILLE DE CHAMPAUBERT (1814)

Posted in Campagne de France (1814), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , à 4:52 par napoleonbonaparte

L’Empereur Napoléon au soir de la bataille de Champaubert le 10 février 1814

Il faut réprendre sa résolution et ses bottes de 93.

(Napoléon Bonaparte)

Champaubert (Bataille de). Le 10 février 1814, Napoléon remporta une grande victoire sur les alliés. Les maréchaux Marmont et Ney et l’armée française écrasèrent les troupes du général russe Olsufiev. Plus des deux tiers des soldats alliés furent soit tués, blessés ou faits prisonniers alors que les Français déplorèrent moins de 300 morts au terme d’une bataille ou s’illustra la cavalerie française. Parmi les blessés de l’armée impériale figurèrent par ailleurs les généraux Lagrange et Michel. Champaubert est une petite commune du département de la Marne.

(Extrait enrichi du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille de Champaubert sur Wikipedia

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BATAILLE DE MONTMIRAIL (1814)

Posted in Campagne de France (1814), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , à 4:28 par napoleonbonaparte

Troupes françaises en route pour

La stratégie est la science de l’emploi du temps et de l’espace. Je suis, pour mon compte, moins avare de l’espace que du temps. Pour l’espace, nous pouvons toujours le regagner. le temps perdu, jamais.

(Napoléon Bonaparte)

Montmirail (Bataille de). Le 11 février 1814, soit le lendemain de la victoire de Champaubert, Napoléon et son armée de 16.000 hommes infligèrent une nouvelle humiliation aux Prussiens et Russes pourtant deux fois plus nombreux. Les alliés sous le commandement des généraux Osten-Sacken et Yorck perdirent 4.5000 hommes (blessés, tués, ou prisonniers) contre 2.000 du côté des Français.

Lien : Bataille de Montmirail sur Wikipedia

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BATAILLE DE MONTEREAU (1814)

Posted in Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , à 12:10 par napoleonbonaparte

Allez, mes amis, ne craignez rien. Le boulet de canon qui doit me tuer n’est pas encore fondu.

(Napoléon Bonaparte)

Montereau (Bataille de). Le 18 février, après ses succès de Champaubert et Montmirail, l’Empereur Napoléon à la tête de 25.000 hommes affronta le général Schwarzenberg, commandant les troupes alliées fortes d’environ 18.000 hommes. Cette nouvelle victoire française à défaut d’être décisive permit de repousser les forces ennemies qui s’étaient rapprochées à moins de 50 kms de Paris. Les pertes furent trois plus importantes chez les Autrichiens et Wurtembergois qui laissèrent sur le champ de bataille 6.000 tués, blessés ou prisonniers, alors que l’armée impériale comptabilisa pour sa part 2.000 tués, blessés, ou disparus.

Lien : Bataille de Montereau sur Wikipedia

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décembre 8, 2007

BATAILLE DE CRAONNE (1814)

Posted in Campagne de France (1814), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , à 10:53 par napoleonbonaparte

L’Empereur Napoléon pendant la campagne de France

50.000 hommes et moi ça fait 150.000 hommes.

(Napoléon Bonaparte)

Craonne (Bataille de). Le 7 mars 1814, Napoléon, à la tête de l’armée française (37.000 hommes), attaqua Blücher commandant l’armée prussienne (85.000 hommes) et lui infligea une véritable défaite bien que les pertes furent assez lourdes pour les deux camps (environ 5.000 morts et blessés de chaque côté). Parmi les blessés, du côté des Français, figurèrent le maréchal Victor de Bellune, les généraux Le Capitaine, de Nansouty, et Boyer de Rebeval. Craonne est un chef-lieu de canton du département de l’Aisne, situé sur un plateau et bordé de ravins escarpés et sillonnés de ruisseaux.

(Extrait enrichi du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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BATAILLE D’ARCIS-SUR-AUBE (1814)

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Bataille d’Arcis-sur-Aube les 20 et 21 mars 1814

J’ai tout fait pour mourir à Arcis.

(Napoléon Bonaparte)

Arcis-sur-Aube (Bataille d’). Les 20 et 21 mars 1814, les Français, sous les ordres directs de Napoléon, livrèrent bataille aux alliés, fort de 80.000 hommes et commandés par Schwarzenberg. Bien qu’inférieur en nombre avec seulement 28.000 hommes côté Français, les résultats restèrent incertains, et la défaite de Napoléon fut limitée de par la faute de ses adversaires qui ne surent profiter pleinement de leur avantage sur le champ de bataille. Les pertes furent très sensibles dans chacun des deux camps : 3.000 morts ou blessés côté français, 4.000 dans le camp des alliés. Les généraux français Chassé, Janssens, Leval et Corbienne y furent blessés.

(Extrait corrigé du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille d’Arcis-sur-Aube sur Wikipedia

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BATAILLE NAVALE D’ABOUKIR (1798)

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L’explosion de l’Orient lors de la bataille Navale d’Aboukir (1er et 2 août 1798)

Nous sommes donc réduits à rester en Egypte. C’est bien ! Il faut savoir relever la tête au dessus d’une mer en furie : elle finira par se calmer ! Peut-être sommes-nous destinés à changer la face des choses en Orient. Il nous faudra mourir ici ou sortir grands comme les anciens.

(Napoléon Bonaparte)

Aboukir (Bataille navale). Le 14 thermidor an VI (1er août 1798), la flotte française commandée par l’amiral Brueys et composée de treize vaisseaux, fut subitement attaquée en rade d’Aboukir par la flotte anglaise de l’amiral Nelson, et composée de 14 vaisseaux. Les Français se battirent avec acharnement et avec un courage au-dessus de tout éloge, mais l’infériorité du nombre et une fausse manoeuvre de l’amiral Brueys donnèrent aux Anglais l’avantage. Les pertes des deux côtés furent immenses. Du côté des Français le vaisseau l’Orient de 120 canons sauta, le Timoléon de 74 canons brûla, la frégate l’Arthémise fut coulée bas, neuf autres bateaux furent pris, l’amiral Brueys fut tué, ainsi que le capitaine de vaisseau Casabianca, ancien conventionnel. Le perte des Anglais d’après leur propre aveu, fut de 1.000 hommes tués et 1.800 blessés, dont l’amiral Nelson ; plusieurs de leurs vaisseaux furent mis dans l’état le plus pitoyable. Aboukir est un bourg de la basse Egypte à 17 kms N.O. d’Alexandrie, sur la Méditéranée ; il est situé à l’extrémité d’une presqu’île formée par le lac Madieh et la mer, près d’un fort construit sur un rocher qui en est la pointe extrême.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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BATAILLE DU MONT-THABOR (1799)

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Bataille du Mont Thabor le 16 avril 1799

Les grands noms ne se font qu’en Orient.

(Napoléon Bonaparte)

Mont Thabor (Bataille du). Le 16 avril 1799, le général en chef de l’armée d’Orient Bonaparte affronta Abadallah Pacha venu secourir les assiégés de Saint-Jean-d’Acre. Les Turcs subirent ce jour là une défaite totale malgré une très nette supériorité numérique. Les 5.000 Français sortirent encore une fois vainqueurs de 25.000 Turcs qu’ils mirent en déroute. Les pertes turques furent considérables avec environ 6.000 tués sur ce champ de bataille où s’illustrèrent en particulier les généraux Kléber, Bon et Vial.

Lien : Bataille du Mont Thabor sur Wikipedia

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BATAILLE D’ABOUKIR (1799)

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Le général Joachim Murat (1767-1815) à la bataille d’Aboukir le 25 juillet 1799

 

Le nom d’Aboukir était funeste à tout Français ; la journée du 7 thermidor l’a rendu glorieux. La victoire que l’armée vient de remporter accélère son retour en Europe.

(Napoléon Bonaparte)

Aboukir (Bataille d’). Le 7 thermidor an VVI (25 juillet 1799), un an à peine après le désastre de la flotte française, Bonaparte, à la tête de 5.000 Français, battit complètement 20.000 Turcs qui y étaient débarqués le 23 messidor. La déroute de ces derniers fut complète, la victoire des Français décisive. Mustapha Pacha, commandant en chef de l’armée turque, fut fait prisonnier avec 2.000 de ses soldats, 2.000 autres restèrent sur le champ de bataille. Toutes les tentes et bagages, 20 pièces de canons restèrent au pouvoir des Français, 10.000 turcs furent noyés. La perte des Français monta à 150 hommes tués et 750 blessés, dont le général Murat. En l’an IX, Aboukir, qui n’était plus défendu que par 1.200 Français, commandés pa le général Friant, fut repris par les Anglais, au nombre de 12.000 hommes, commandé par le général Abercromby. La supériorité numérique de ces derniers eut raison d’une poignée de braves.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 29, 2007

LES GENERAUX DE NAPOLEON – GENERAL JOMINI (1779-1869), BARON D’EMPIRE

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Général Antoine-Henri Jomini (1779-1869), baron de l’Empire

C’est un militaire de peu de valeur ; c’est cependant un écrivain qui a saisi quelques idées saines sur la guerre.

(Napoléon Bonaparte)

Jomini (Antoine-Henri, baron). Officier général, né à Payerne (Suisse) le 6 mars 1799, mort à Payerne le 22 mars 1869 ; débuta comme employé dans une maison de banque à Paris, prit du service dans l’armée en l’an VI avec le grade de lieutenant et devint secrétaire général du département de la guerre, puis fut nommé aide de camp de Ney au camp de Boulogne, fit la campagne d’Allemagne en1805 et se distingua à Elchingen, à Michelsberg et à la reddition d’Ulm, assista à la bataille d’Austerlitz et devint colonel et premier aide de camp de Ney, prit part à la bataille d’Iéna et ensuite à la campagne de Pologne, partit pour l’Espagne en 1808, mais eut la présomption de s’attribuer les succès emportés par Ney et fut mis en disponibilité, donna sa démission de colonel et sollicita de l’empereur de Russie de vouloir bien le prendre dans son armée avec un grade supérieur, mais Napoléon le menaça de le mettre dans l’alternative ou d’aller en prison, ou d’accepter le grade de général français. Jomini devant cette injonction obéit. Il fut nommé gouverneur de Vilna, puis de Smolensk et rendit de grands services lors de la désastreuse retraite de Russie, contribua ensuite à la victoire de Bautzen et fut de nouveau disgracié. Jomini quitta alors l’armée française et devint l’aide de camp de l’empereur Alexandre.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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LES GENERAUX DE NAPOLEON – GENERAL JOUBERT (1769-1799)

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Général Barthélemey-Catherine Joubert en sous-lieutenant du 51eme de ligne en 1792

Le général Joubert qui a commandé à la bataille de Rivoli, a reçu de la nature les qualités qui distinguent les grands guerriers : grenadier par le courage, il est général par le sang-froid et les talents militaires.

Il était grand, maigre, semblait naturellement d’une faible complexion ; mais il avait trempé sa constitution au milieu des fatigues, des champs et de la guerre des montagnes. Il était intrépide, vigilant, et actif… Il était fait pour arriver à une grande renommée militaire.

(Napoléon Bonaparte)

Joubert (Barthélemy-Catherine). Officier général, né à Pont-de-Vaux (Ain), le 14 avril 1769, de « Claude-Marie Joubert, avocat en parlement et juge des seigneuries de MM. Bertin de Vaux, et de Françoise Giraud », tué à Novi (Italie) le 15 août 1799 ; fut d’abord avocat et quitta le barreau en 1789 pour entrer dans la carrière militaire ; d’abord grenadier, il s’éleva rapidement, en passant par tous les grades, à celui de général en chef, et chaque promotion fut due à un trait d’intelligence ou à un acte de bravoure. Employé sous Bonaparte en Italie, on le vit à Millesimo s’élancer, lui septième, dans les retranchements ennemis, pour fixer ensuite la victoire à Ceva, où il emporta de vive force la ville et le camp retranché qui la défendait, se battit encore à Montebaldo et à Rivoli ; c’est surtout dans le Tyrol que Joubert déploya ses plus grands talents, que Carnot, dans ses mémoires, appelle à une Campagne de géants. Enfoncé avec sa division dans ce pays mntagneux et difficile, isolé du reste de l’armée, entouré d’un peuple aguerri, il força tous les passages et opéra sa jonction avec l’armée qui se croyait perdue. Arrivé au quartier général, il se présenta chez Bonaparte ; la sentinelle, qui avait la consigne de ne laisser entrer personne, lui refuse la porte. Joubert force le passage. Aux cris de la sentinelle, Bonaparte sort de son cabinet, serre Joubert dans ses bras et dit au soldat étonné : « Va, celui qui a forcé le Tyrol peut bien forcer une consigne. » Il fut ensuite envoyé en Hollande où il fut plein de circonspection. Nommé général en chef de l’armée l’Italie, pendant l’expédition d’Egypte, il se rendit maître de Turin, voulant ensuite le réformer et le Directoire s’y étant montré hostile, Joubert donna sa démission et se retira dans ses foyers. Le 30 prairial an VII, il fut, pour la seconde fois, investi du commandement en chef de l’armée d’Italie pour s’opposer au progrès des Russes, commandés par Souvarov, et livra la fatale bataille de Novi où il succomba. L’armée qui l’aimait, fut atterrée de cette perte ; elle fut d’autant plus douloureuse que Joubert était choisi pour servir de marchepied aux futurs ambitieux qui rêvaient déjà le coup d’Etat de brumaire ; c’est comme cela que Bonaparte leur parut tout désigné pour accomplir ce coup de force que Joubert n’aurait peut être pas exécuté, et, la mort de Kléber fit que cimenter le plan des conspirateurs en faveur de Bonaparte.

(Extrait du dictionnaire de la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 19, 2007

BATAILLE DE WATERLOO (1815)

Posted in Campagne de Belgique (1815), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , à 12:05 par napoleonbonaparte

Napoléon à la bataille de Waterloo le 18 juin 1815

L’Angleterre et la France ont tenu dans leurs mains le sort de la terre, celui surtout de la civilisation européenne. Que de mal nous nous sommes faits, que de bien nous pourrions faire !

(Napoléon Bonaparte)

Waterloo (bataille de). Le 18 juin 1815, Napoléon livra sa dernière grande bataille face aux troupes britanniques du duc de Wellington et celles du général prussien Blücher. Ce dernier décida de la victoire des alliés en arrivant sur le champ de bataille alors que les Français s’attendaient au contraire à recevoir l’appui des hommes du maréchal Grouchy. La morne plaine de Waterloo devait mettre un terme à la formidable épopée napoléonienne.

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novembre 18, 2007

BATAILLE DE RIVOLI (1797)

Posted in Napoléon, Première campagne d'Italie (1796-97) tagged , , , , , , , , , , , , à 9:31 par napoleonbonaparte

Bonaparte à la bataille de Rivoli le 14 janvier 1797

Mon pouvoir tient à ma gloire, et ma gloire aux victoires que j’ai remportées. ma puissance tomberait si je ne lui donnais pour base encore de la gloire et des victoires nouvelles. La conquête m’a fait ce que je suis, la conquête seule peut me maintenir.

(Napoléon Bonaparte)

Rivoli (Bataille de). Les 14 et 15 janvier 1797, le général en chef de l’armée d’Italie, à la tête de 23.00 hommes, affronta les troupes autrichiennes fortes de 28.000 hommes. Assisté des généraux Joubert et Masséna, Bonaparte remporta l’une de ses plus belles victoires, poursuivant ainsi une série de succès plus impressionnants les uns que les autres depuis son entrée en campagne l’année précédente (Montenotte, Lodi, Castiglione, Arcole, etc)… Masséna joua un rôle décisif lors de la bataille, et fut alors affectueusement qualifié par son supérieur d’Enfant chéri de la victoire. Les Français eurent 5.000 blessés ou tués, les Autrichiens perdirent quant à eux la moitié de leurs effectifs dans la confrontation (prisonniers y compris). La bataille de Rivoli permit à Bonaparte de se recentrer sur le siège de Mantoue avec encore la même réussite.

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novembre 17, 2007

BATAILLE DE LEIPZIG (1813)

Posted in Campagne de Saxe (1813), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , à 10:14 par napoleonbonaparte

Napoléon et le maréchal Jozef Poniatowski lors de la bataille de Leipzig (appelée aussi bataille des Nations)

Si à Leipzig j’avais eu 30 000 coups de canon le 18 au soir, je serais aujourd’hui le maître du monde.

(Napoléon Bonaparte)

Leipzig (Bataille de). Le 18 octobre 1813, eut lieu cette terrible bataille, entre les alliés, forts de 300.000 hommes, et les Français forts de 130.000 hommes. Le gain fut incertain, mais la position était intenable, l’armée française dut battre en retraite sur le Rhin. C’est dans cette « bataille des Nations » que la plus noire des trahisons fut commise : le corps saxon, qui faisait partie du corps d’armée de Durutte, déserta en masse et tourna ses 40 pièces de canon contre les régiments qui étaient sous les ordres de ce général. C’est cette désertion qui rendit incertaine l’issue de la bataille. Le résultat des pertes fut évalué pour les alliés à 60.000 hommes et pour les Français à 30.000 hommes. Les généraux de division et de brigade Friederichs, E. Bertrand, Bachelet d’Amville, Camus, Ferrière, Cochon, Couloumy, Maury, Montmarie, Pellegrin, Richemont, et Vial y furent tués. Enfin, le maréchal Poniatowski, fidèle à l’Empereur jusqu’à la mort, se noya en traversant l’Elster au terme de la bataille pour ne pas être fait prisonnier par l’ennemi. Leipzig est une ville d’Allemagne, dans le royaume de Saxe, chef-lieu du cercle du même nom, située à 102 kms de Dresde.

(Extrait enrichi du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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BATAILLE DE BAUTZEN (1813)

Posted in Campagne de Saxe (1813), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , à 3:49 par napoleonbonaparte

Le 22 mai 1813, après les victoires de Bautzen et Wurschen, le grand maréchal du palais, le général Duroc fut tué par un boulet de canon.

Un père qui perd ses enfants ne goûte aucun charme à la victoire ; quand le coeur parle, la gloire n’a plus d’illusions.

(Napoléon Bonaparte)

Bautzen (bataille de). Les 21 et 22 mai 1813, les Français remportèrent une grande victoire sur les armées alliées commandées par le maréchal Wittgenstein, dans laquelle les généraux Gérard et Lorencez furent blessés. Bautzen est une ville de saxe baignée par la Sprée.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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BATAILLE DE LUTZEN (1813)

Posted in Campagne de Saxe (1813), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , à 2:46 par napoleonbonaparte

Napoléon à la bataille de Lützen le 2 mai 1813

J’envie le sort du dernier paysan de mon Empire : à mon âge il a déjà payé sa dette à la patrie, il peut rester chez lui entouré de sa femme et de ses enfants. Quant à moi, c’est au milieu des camps que me conduit l’inexplicable destinée.

(Napoléon Bonaparte)

Lutzen (bataille de). Le 2 mai 1813, Napoléon, à la tête de 120.000 Français, eut à lutter contree 150.000 alliés (Russes et Prussiens). La bataille fut livrée près du village de Lutzen, et, malgré l’infériorité évidente du nombre, les Français remportèrent une victoire éclatante. La déroute des alliés fut complète, ils laissèrent sur le champ de bataille plus de 25.000 morts. Lutzen est un petit village situé sur l’Ester, dans la régence et le cercle de Mersebourg.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 16, 2007

BATAILLE DE LA MOSKOWA (1812)

Posted in Campagne de Russie (1812), Napoléon tagged , , , , , , , , , , , , , à 10:58 par napoleonbonaparte

L’Empereur Napoléon et ses Maréchaux à la bataille de la Moskowa (baptisée Bataille de Borodino par les Russes)

Ces Russes se font tuer comme des machines ; on n’en prend pas. Cela n’avance pas nos affaires. Ce sont des citadelles qu’il faut démolir au canon.

La fortune est une grande courtisane ! Je l’ai souvent dit, et je commence à l’éprouver.

(Napoléon Bonaparte)

Moskowa (Bataille de la). C’est le 7 septembre 1812, près du village de Borodino (nom donné par les Russes à la bataille) qu’intervint enfin la grande confrontation tant espérée par Napoléon depuis son passage du Niémen le 24 juin 1812. Sa Grande Armée y affronta les troupes du tsar Alexandre dont le commandement fut alors confié au vieux et rusé général Koutouzov. L’Empereur des Français, secondé entre autre par les maréchaux Ney, Poniatowski, Davout (qui y fut blessé), ou encore le Prince Eugène, y remporta encore une nouvelle grande bataille. Les Russes furent en effet obligés d’abandonner le terrain, au terme d’un combat particulièrement meurtrier (près de 40.000 victimes dans chacun des camps). Mais si Napoléon sortit vainqueur de la Moskowa (malgré les dénégations russes), sa victoire ne fut cependant pas décisive. Elle l’obligea à poursuivre cette longue campagne de Russie qui finalement causa sa perte.

Lien : Bataille de la Moskowa sur Wikipedia

BATAILLE D’ESSLING (1809)

Posted in Campagne d'Autriche (1809), Napoléon tagged , , , , , , , , , , à 5:24 par napoleonbonaparte

Retour de Napoléon sur l’île de Lobau le 23 mai après la bataille d’Essling d’Essling (20 au 22 mai 1809)

C’est avec horreur que je fais la guerre.

(Napoléon Bonaparte)

Essling (Bataille d’). Du 20 au 22 mai 1809 l’armée française forte de 50.000 hommes et commandée par l’Empereur en personne, eut à subir un choc terrible à Essling, de l’archiduc Charles à la tête de 90.000 Autrichiens. Malgré l’infériorité du nombre, les Français tinrent en echec, pendant deux jours, les forces autrichiennes, mais malgré le courage déployé, et les prodiges de valeur des officiers généraux et des soldats, la partie fut perdue, c’est à dire que des deux côtés il n’y eut point de résultat. Les pertes de l’armée française furent sensibles. Lannes y fut tué, ainsi que le général de division Espagne et le général de brigade Pouzet. Les généraux blessés furent Gros, Lagrange, Navalet, de Stabenrath, Saint-Hilaire, Clarapède, Tharreau, Legrand, Durosnel, Mouton, et Franquemont. Essling, lieu du carnage, était une petite ville de l’archiduché d’Autriche.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 15, 2007

BATAILLE DU PONT DE LODI (1796)

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Bonaparte lors de la bataille du Pont de Lodi le 10 mai 1796

Ce n’est que le soir de Lodi que m’est venu l’ambition d’exécuter les grandes choses qui jusque-là occupaient ma pensée comme un rêve fantastique.

(Napoléon Bonaparte)

Lodi (Bataille de). Le 10 mai 1796, Bonaparte, à la tête de l’armée française, traversa le pont de Lodi et remporta une victoire décisive sur l’armée autrichienne en lui enlevant vingt pièces de canon, en lui tuant ou blessant 1.200 hommes et en lui faisant 1.000 prisonniers. les principaux auxiliaires de Bonaparte, dans cette glorieuse journée, furent les généraux Augereau, Masséna, Rusca, Cervoni et Dallemagne. Lodi est une ville du royaume lombard-vénitien, baignée par la rivière l’Adda.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 14, 2007

BATAILLE DE WAGRAM (1809)

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Napoléon à la bataille de Wagram (5 et juin 1809)

La guerre est un jeu sérieux, dans lequel on peut compromettre sa réputation et son pays ; quand on est raisonnable, on doit se sentir et connaître si l’on est fait ou non pour ce métier.

(Napoléon Bonaparte)

Wagram (Bataille de). A la tête de la Grande Armée, Entourés de nombreux maréchaux (Berthier, Bernadotte, Bessières, Davout, Lefebvre, et Masséna), l’Empereur Napoléon affronta l’armée autrichienne commandée par l’archiduc Charles les 5 et 6 juin 1809. Cette victoire des troupes françaises mit fin à la Cinquième coalition. Les pertes humaines lors de ces journées d’un âpre combat furent considérables (près de 40.000 morts ou blessés dans chacun des deux camps). Le plus célèbre des hussards, le flamboyant général Lasalle y laissa la vie, alors que Marmont, Oudinot et Macdonald, plus heureux, y gagnèrent le prestigieux baton. Napoléon les fit en effet accèder au maréchalat six jours après la bataille.

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novembre 13, 2007

BATAILLE DES PYRAMIDES (1798)

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Bonaparte haranguant l’armée avant la bataille des Pyramides le 21 juillet 1798

Soldats ! Vous êtes venus dans ces contrées pour les arracher à la barbarie, porter la civilisation dans l’Orient, et soustraire cette belle partie du monde au joug de l’Angleterre. Nous allons combattre. Songez que du haut de ces monuments quarante siècles vous contemplent.

(Napoléon Bonaparte)

Pyramides (Bataille des). Le 21 juillet 1798, Le général en chef de l’armée d’Orient, secondé par les généraux Desaix, Regnier, Bon, Menou, et Dugua, remporta une éclatante victoire sur les troupes commandées par Mourad Bey. Cette victoire ouvrit la route du Caire à Bonaparte qui y pénètra le 24 juillet 1798. Les Français eurent à peine 30 à 40 hommes tués alors que les Mamelouks essuyèrent des pertes considérables.

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BATAILLE DE FRIEDLAND (1807)

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L’Empereur Napoléon sur le champ de bataille de Friedland le 14 juin 1807

Cette bataille de Friedland est digne d’être mise à côté de celles de Marengo, d’Austerlitz et d’Iéna. L’ennemi était nombreux, avait une belle et forte cavalerie, et s’est battu avec courage.

(Napoléon Bonaparte)

Friedland (bataille de). Le 14 juin 1807 (date anniversaire de la victoire de Marengo), Napoléon, à la tête de l’armée française, remporta sur les Prussiens et sur les Russes une brillante victoire. Etaient présents les maréchaux Ney, Lannes et Mortier, puis les généraux Grouchy, Latour-Maubourg et Lahoussaie. L’ennemi, dans cette journée, fut complètement anéanti. Les pertes françaises furent sensibles. Parmi les blessés nous trouvons Drouet d’Erlon, Latourg-Maubourg, Dambrowski, Carrié, Coehorn, Harispe, Lebrun, Mortier et Vedel. Friedland était une ville russe arrosée par la rivière la Pregel.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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BATAILLE D’IENA (1806)

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L’Empereur Napoléon passe en revue la garde impériale à Iéna

La bataille d’Iéna a lavé l’affront de Rossbach et décidé, en sept jours, d’une campagne qui calme entièrement cette frénésie guerrière qui s’était emparée des têtes prussiennes.

(Napoléon Bonaparte)

Iéna (Bataille d’). Le 14 octobre 1806, Napoléon, à la tête de 40.000 hommes, eut à combattre 70.000 Prussiens commandés par Brunswick et Hohenlohe et malgré l’infériorité du nombre il remporta l’une des plus belles victoires de son règne. Le résultat fut absolument désastreux pour les Prussiens, qui laissèrent sur le champ de bataille 12.000 cadavres, plus du double de blessés, et 15.000 prisonniers, et, comme matériel de guerre, 200 pièces de canon restèrent aux mains des Français. Napoléon eut auprès de lui à la bataille d’Iéna, les maréchaux Soult, Augereau, Ney et Murat. Les pertes de l’armée française furent également sensibles et, au nombre des blessés figurèrent les généraux Le Marois, Graindorge, Ledru, Viala, Bonnet d’Honnières, et Conroux. Iéna était une ville du grand duché de Saxe-Weimar située à 20 kms à l’est de Weimar et baignée par la rivière la Saal.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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novembre 12, 2007

BATAILLE D’EYLAU (1807)

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Napoléon visitant les blessés après la bataille d’Eylau (8 février 1807)

Il n’y a plus d’ennemis après la victoire, mais seulement des hommes.

Quel massacre, et sans résultat ; spectacle bien fait pour inspirer aux princes l’amour de la paix et l’horreur de la guerre.

(Napoléon Bonaparte)

Eylau (Bataille d’). Le 8 février 1807, Napoléon aidé de ses maréchaux Ney, Augereau, Murat, et Bessières, remporta une victoire éclatante sur l’armée des alliés à Eylau. La bataille fut acharnée de part et d’autre, les Russes commes les Français se battirent comme des lions, mais quel carnage ! Plus de 20.000 morts jonchaient le champ de bataille, sans compter les blessés deux fois plus nombreux. Les pertes des officiers généraux français furent cruelles ; les généraux Bonnet d’Homières, Binet, Lochet, Corbineau, Dahlmann, Varé et d’Hautpoul furent tués. Il y eut parmi les blessés : Augereau, Heudelet, Grouchy, Saint-Sulpice, Sarrut, etc., etc. Eylau est une petite ville située dans la Prusse orientale et baignée par la rivière l’Alle.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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BATAILLE DE MARENGO (1800)

Posted in Napoléon, Seconde campagne d'Italie (1800) tagged , , , , , , , , , , , , à 4:55 par napoleonbonaparte

Bonaparte distribuant des sabres d’honneur aux grenadiers de la garde consulaire après la bataille de Marengo.

Les soldats n’ont qu’un sentiment : l’honneur ! Il faut donc donner de l’aliment à ce sentiment là, il leur faut des distinctions.

(Napoléon Bonaparte)

Marengo (Bataille de). Le 14 juin 1800, l’armée française, sous les ordre du Premier Consul, forte de 50.000 hommes, livra bataille à l’armée autrichienne composée de 55.000 combattants commandée par Mélas, et campée au village de Marengo. Quatre fois les troupes françaises furent repoussées et mises en retraite et quatre fois elles furent ramenées au combat après un carnage horrible, quand tout à coup Desaix fit son apparation au moment même où la bataille était pour ainsi dire perdue. Desaix dit à Bonaparte : « Oui, la bataille est perdue, mais il n’est que trois heures, il reste encore le temps d’en gagner une », et se jeta dans la mélée avec 6.000 hommes de renfort ; et Marengo devint une de nos plus belles victoires, mais au prix de quelles pertes. Desaix, le héros de la journée, tomba mort, et plus de 6.000 français, tués ou blessés, jonchèrent le champ de bataille. Les autrichiens, de leur côté, perdirent 8.000 hommes tués ou blessés et 4.000 prisonniers. Les principaux auxiliaires de Bonaparte et de Desaix, furent ici, Murat et Lannes.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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BATAILLE DU PONT D’ARCOLE (1796)

Posted in Napoléon, Première campagne d'Italie (1796-97) tagged , , , , , , , , , , , , , , , à 2:33 par napoleonbonaparte

Napoléon Bonaparte au Pont d’Arcole (1796)

On ne peut pas faire semblant d’être courageux.

Le courage est une vertu qui échappe à l’hypocrisie.

(Napoléon Bonaparte)

Arcole (Bataille d’). Le 17 novembre 1796, célèbre victoire d’Arcole remportée par l’armée française sous les ordres de Bonaparte, sur les Autrichiens. Cette bataille dura trois jours et fut très meurtrière. Pour décider du gain de la bataille, Bonaparte prit un drapeau, – tentative infructeuse déjà faite par Augereau, – s’élança à la tête de ses soldats, et franchit une partie du pont ; son aide de camp, Muiron, tomba à ses côtés ; Lannes y fut blessé pour la troisième fois, le général Vignolle fut également blessé. Le fruit de cette victoire fut de 5.000 prisonniers faits à l’ennemi, 4 drapeaux et 18 pièces de canon tombèrent en notre pouvoir, et la perte en tués et blessés du côté des Autrichiens fut de 8.000 hommes. Cette victoire coûta cher aux Français : 7 généraux : Lannes, Vignolle, Verdier, Gardanne, Bon, Robert et Verne y furent blessés, et deux aides de camp de Bonaparte : Muiron et Elliot y furent tués.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Bataille du Pont d’Arcole sur Wikipedia

novembre 11, 2007

BATAILLE D’AUSTERLITZ (1805)

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Bataille d’Austerlitz le 2 décembre 1805 ou la bataille des trois Empereurs.

Soldats ! Lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accomplie, je vous ramènerai en France. Là vous serez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie et il vous suffira de dire : j’étais à Austerlitz, pour qu’on vous réponde : Voilà un brave !

(Napoléon Bonaparte)

Austerlitz (Bataille d’). Le 2 décembre 1805, Napoléon 1er, commandant en personne l’armée française, remporta une victoire décisive sur les armées austro-russes, qui fut appelée la bataille des trois Empereurs, parce que les empereurs de Russie et d’Autriche assistaient à cette bataille. L’armée russe était commandée en chef par le fameux général Koutousov. Résultats : les alliés perdirent 40 drapeaux, les étendards de la garde impériale russe, 180 canons et 30.000 hommes tués, blessés ou prisonniers, et du côté des Français il y eut 7.000 hommes tués ou blessés. Parmi les blessés, il y avait Kellermann, Saint-Hilaire, Rapp, Sébastiani, etc.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Liens : Austerlitz – 2 décembre 1805Bataille d’Austerlitz sur Wikipedia