septembre 18, 2007

JEAN JACQUES REGIS CAMBACERES (1753-1824), ARCHICHANCELIER DE L’EMPIRE, DUC DE PARME

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Jean-Jacques Régis Cambacérès (1753-1824) duc de Parme, Archichancelier de l’Empire

Vous voulez bien manger, allez chez Cambacérès.

(Napoléon Bonaparte)

Cambacérès (Jean-Jacques-Régis, duc de Parme), conseiller à la cour des Comptes, législateur, consul, ministre, etc. ; né à Montpellier (Hérault), le 18 ocotbre 1753, de « maître Jean-Antoine Cambacérès, commissaire à la cour des comptes, aides et finances à Montpellier, et dame Marie-Rose Vassal » , fut agréé le 21 octobre 1772, comme maire en la ville de Mirepoix, et le 16 novembre 1774, pourvu de la charge de conseiller à la cour des comptes , aides et finances de Montpellier, en survivance de son père. En mars 1789, il fut élu suppléant de la noblesse aux Etats généraux par la sénéchaussée n’ayant droit qu’à un seul député de la noblesse. Le 6 septembre 1792, fut élu par l’Hérault, membre de la Convention, et, dans le procès du roi, déclara « que la Convention nationale doit décréter que Louis a encouru les peines établies contre les conspirateurs par le codé pénal, qu’elle doit suspendre l’exécution du décret jusqu’à la cessation des hostilités, époque à laquelle il sera définitivement prononcé par la Convention ou par le Corps législatif, sur le sort de Louis, qui demeurera jusqu’alors en état de détention, et néanmoins, en cas d’invasion du teritoire français par les ennemis de la République, le décret sera mis à exécution ». Le 26 mars 1793, il fut nommé membre du Comité de Salut Public et vota avec la majorité le 31 mai contre les Girondins. Après le 9 thermidor, au moment de la rentrée des 73 conventionnels arrêtés le 31 mai, il proposa une amnistie plénière pour les faits non prévus par le code pénal. Après le 13 vendemiaire, compromis par les papiers trouvés chez l’agent royaliste Lemaître comme entretrenant des relations avec les conspirateurs, il se justifia et la Convention vota l’impression de son discours. Son mandat expiré, Cambacérès fut élu le 21 vendemiaire an IV par plus de 50 départements, député au conseil des Cinq-Cents il opta pour l’Hérault, devint président de cette Assemblée, puis membre du Directoire exécutif, devint ministre de la justice le 2 thermidor an VII, poste qu’il occupa jusqu’au 3 nivôse an VIII, époque à laquelle il remplaça Sieyès comme deuxième consul. Le 28 floréal an XII, il fut nommé chancelier de l’Empereur, président du Sénat, grand officier de la Légion d’honneur (10 pluviôse an XIII), et fut créé duc de Parme le 19 mars 1808 ; devint membre du conseil privé, président du conseil d’Etat et de la Haute Cour impériale et reçut les décorations de toutes les puissances européennes. En 1814, il fut président du conseil de régence, et détermina l’Impératrice à se retirer avec le roi de Rome au delà de la Loire, et envoya de Blois, le 7 avril, son adhésion, comme sénateur, à la déchéance de Napoléon. L’Empereur ne lui garda pas rancune, puisqu’au retour de l’île d’Elbe il fut nommé pair de France, puis président de cette Chambre, et par intérim ministre de la justice. Louis XVIII revenu, Cambacérès fut banni du teritoire français comme prétendu régicide, se retira à Bruxelles, mais, par une décision royale du 13 mai 1818 il fut rappelé en France. Il se déclara en 1820 un fidèle ami de la monarchie. Il était membre de l’Institut depuis l’An III.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

Lien : Jean-Jacques-Régis Cambacérès sur Wikipedia

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