mars 1, 2008

MARECHAL GOUVION-SAINT-CYR (1764-1830)

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Maréchal Laurent Gouvion Saint Cyr (1764-1830), alors capitaine au 1e bataillon de chasseurs de Paris (1792)

Mon tort est d’avoir employé Saint-Cyr ; il ne va pas au feu, ne visite rien, laisse battre ses camarades et aurait pu secourir Vandamme.

(Napoléon Bonaparte)

Maréchal GOUVION -SAINT-CYR (Laurent), maréchal de France et homme d’Etat, né à Toul en 1764, mort à Hyères le 10 mars 1830. Il étudia la peinture à Rome, puis à Paris a partir de 1784, et donna même des leçons de dessin ; mais la Révolution vint le mettre dans sa véritable voie. Nommé officier dans la garde nationale parisienne, il partit, le 1er septembre 1792, au moment des plus grands dangers de la patrie, comme capitaine dans le 1er bataillon de volontaires, dit bataillon des chasseurs républicains. Il devint rapidement général de brigade (1793) et général de division (1794), dirigea la principale attaque au siège de Mayence, eut une part glorieuse à la belle retraite de Moreau en 1796, reçut, en 1798, le commandement de l’armée de Rome, alors en pleine révolte et qui venait de chasser Masséna, parvint à y ramener la discipline, commanda, l’année suivante, l’aile droite de l’armée à la funeste bataille de Novi, obligea les Autrichiens à évacuer la place de ce nom, les battit complètement devant Coni et garantit Gènes d’un investissement. Général en chef de l’armée du Rhin en l’absence de Moreau il prit Fribourg, concourut ensuite à l’éclatante victoire de Hohenlinden, fut mis à la tête de l’armée du Portugal en 1801, envoyé à Madrid comme ambassadeur, créé, en 1804, colonel général des cuirassiers, et nommé, l’année suivante, général en chef de l’armée de Naples. Il fit en 1807 les campagnes de Prusse et de Pologne, passa en Espagne après la paix de Tilsit, prit Roses et Barcelone, battit le général Castro, et, appelé en Russie en 1812, fut mis successivement à la tête du 6e et du 10e corps, défit Wittgenstein à Polotsk, reçut, en récompense, le bâton de maréchal, fit avec distinction la campagne de 1813 et détruisit le corps d’armée du général Tolstoï. Chargé de défendre Dresde pendant la retraite de l’armée française, et laissé sans vivres et sans munitions, il se vit obligé de capituler le 11 novembre, en stipulant, toutefois, qu’il serait transporté en France, lui et ses troupes. Au mépris de la capitulation, ils furent retenus prisonniers. Saint-Cyr ne rentra en France qu’après les événements de 1814. Louis XVIII l’accueillit avec empressement, l’éleva à la pairie, et, lors du retour de Napoléon, le mit à la tête des troupes réunies a Orléans. Le général Dupont, qui commandait ces troupes, était détesté. Tous les régiments avaient pris sous ses yeux la cocarde tricolore. Le maréchal, à son arrivée, eut assez d’ascendant pour faire reprendre la cocarde blanche et pour la maintenir plusieurs jours après la rentrée de Napoléon aux Tuileries. Pendant les Cent-jours, il vécut à Paris, éloigné des affaires, fut nommé ministre de la guerre à la rentrée de Louis XVIII, adoucit, autant que possible, les mesures de rigueur qu’entraînait le licenciement de l’armée, devint, par cela même, odieux aux ultra-royalistes, et dut se retirer au mois de novembre 1815. Créé marquis, nommé ministre de la marine en 1817, il reprit le portefeuille de la guerre le 12 novembre. C’est alors qu’il accomplit dans l’organisation de l’armée ces réformes radicales qui sont, sans contredit, un des faits les plus importants de l’Histoire de la Restauration. Les Bourbons, à leur retour en France, pour se rendre populaires, avaient proclamé l’abolition de la conscription militaire. Le nouveau ministre la rétablit par la loi du 10 mars 1818 ; mais, au lieu d’appeler tous les jeunes gens sous les drapeaux, il exonérait les soutiens de famille, fixait, pour le temps de paix, le contingent à 40.000 hommes, et libérait d’une manière définitive tous ceux que le sort n’avait pas appelés à faire partie de ce contingent. Pour détruire le favoritisme, cause de découragement pour l’armée, l’avancement jusqu’au grade de colonel était basé sur l’ancienneté. Après six années de service, les sous-officiers et soldats rentrés dans leurs foyers étaient assujettis aux appels pendant six années encore, et formaient ainsi, sous le nom de vétérans, la réserve, en cas de guerre. En 1824, les vétérans furent remplacés par une réserve de jeunes soldats laissés dans leurs familles. Ce n’est pas sans une vive opposition que Gouvion-Saint-Cyr put faire passer sa réforme aux deux Chambres. En butte à la haine des royalistes, il se retira à la fin de 1819. Gouvion-Saint-Cyr était un militaire instruit, un bon stratégiste, mais froid, étranger aux enthousiasmes des champs de bataille. On a de lui : Journal des opérations de l’armée de Catalogne en 1808-1809 (Paris, 1821, in-8°, avec atlas) ; Mémoires sur les campagnes des armées du Rhin et de Rhin-et-Moselle (1829, 4 vol. in-8°) ; Mémoires pour servir à l’histoire mililaire sous le Directoire, le Consulat et l’Empire (1831, 4 vol. in-8°). Ces ouvrages
sont adoptés comme livres classiques dans les écoles militaires.

(Extrait du dictionnaire Larousse du dix-neuvième siècle)

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septembre 25, 2007

LES MARECHAUX DE NAPOLEON – MARECHAL GOUVION-SAINT-CYR (1764-1830), COMTE D’EMPIRE

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Maréchal Laurent Gouvion-Saint-Cyr (1764-1830), comte d’Empire

Mon tort est d’avoir employé Saint-Cyr ; il ne va pas au feu, ne visite rien, laisse battre ses camarades et aurait pu secourir Vandamme.

(Napoléon Bonaparte)

Gouvion-Saint-Cyr (Laurent, Marquis), officier général et législateur, né à Toul (Meurthe), le 13 avril 1764, de « Jean-Baptiste Gouvion, tanneur à Toul », mort à Hyères (Var) le 17 mars1830 ; s’enrôla, après le 10 août 1792, dans les bataillons appelés à défendre la patrie et se fit inscrire le 1er septembre au 1er chasseurs républicains en joignant à son nom celui de sa mère ; fut nommé capitaine le 1er novembre, et partit pour Mayence, prit une part active à la campagne de l’armée du Rhin et à la victoire de Berghem, passa en nivôse an II, adjudant général, chef de brigade, fut promu, le 22 prairial an II, général de brigade, et, le 16 fructidor, devint général de division, puis se distingua particulièrement au siège de Mayence, passa en Italie, fit preuve de beaucoup de valeur à la bataille de Novi, et reçut du Premier Consul un sabre d’honneur, commanda en l’an VII l’armée du Rhin jusqu’à l’arrivée de Moreau, s’empra de Fribourg et contribua à la victoire de Hohenlinden. En l’an IX, il eut le commandement d’un corps de 25.000 hommes destinés à envahir le Portugal, fut ensuite nommé ambassadeur extraordinaire auprès de Charles IV, après le traité de Badajoz, devint conseiller d’Etat et fut nommé grand-croix de la Légion d’honneur, fit en 1805 la campagne en Italie contre l’archiduc Charles. En 1807, il fut nommé gouverneur de Varsovie ; puis, l’année suivante retourna en Espagne, prit le fort de Rosas et fit campagne contre les Espagnols et les anglo-portugais jusqu’en 1813, puis fut mis à la tête du 6e corps de la grande armée ; gagna, le 18 août, la bataille de Polotsk où il fut blessé, et, à la suite de cette affaire, fut promu maréchal de France, et comte de l’Empire, défendit Dresde en 1813 contre l’armée de Schwartzenberg, mais après la capitulation de Vandamme il fut retenu prisonnier, et, lordqu’il rentra en France, il trouva Louis XVIII installé sur le trône qui l’avait, en son absence, nommé pair de France. Après Waterloo, il fut nommé membre du conseil de défense de Paris, donna des conseils de résistance, mais en vain, puis au retour de Louis XVIII de Gand, le 8 juillet 1815, il fut nommé ministre de la guerre, où il ne resta que jusqu’au 25 septembre, fut rappelé au pouvoir comme ministre de la marine le 23 février 1817, reçut le titre de marquis, et reprit le protefeuille de la guerre le 12 septembre de la même année où il resta jusqu’au 18 novembre 1819, puis se retira à la campagne où il s’occupa d’agriculture et de la rédaction de ses mémoires. Dans la Chambre haute, il avait voté en 1815, la déportation du maréchal Ney ; il y siégea peu, et son mauvais état de santé l’obligea à aller s’installer à Hyères et y mourut d’une attaque d’apoplexie en 1830. On a de lui : Journal des opérations de l’armée de Catalogne, en 1808 et 1809 ; Mémoires sur les campagnes des armées du Rhin et de Rhin-et-Moselle ; Mémoires pour servir à l’histoire militaire sous le Directoire, le Consulat et l’Empire.

(Extrait du dictionnaire sur la Révolution et l’Empire du Dr Robinet)

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