décembre 2, 2007
LES GENERAUX DE NAPOLEON – GENERAL DE MONTHOLON (1783-1853), COMTE D’EMPIRE
Je lègue au comte de Montholon deux millions de francs comme preuve de ma satisfaction des soins filiaux qu’il m’a rendus depuis six ans, et pour l’indemniser des pertes que son séjour à Sainte-Hélène lui a occasionnées.
Montholon (Charles-Tristan, comte de). Officier général, ministre plénipotentiaire et représentant à l’Assemblée législative, le 13 mai 1849, élu par le département de la Charente-Inférieure, né à Paris le 21 juillet 1783, mourut dans cette ville le 20 août 1853 ; fils de « Mathieu de Montholon, chevalier, colonel des dragons de Penthièvre, et de Angélique-Aimée de Rostaing ». D’une ancienne famille de magistrats, était élève de marine à bord de la Junon, lors de l’expédition de l’amiral Truguet contre la Sardaigne et c’est en cette qualité qu’il y prit part. Il prit du service dans la cavalerie en 1797, il y parvint rapidement au grade de chef d’escadron, et, au 18 brumaire, remarqué par Bonaparte, comme dévoué à ses intérêts, il l’attacha à sa personne. La brillante conduite qu’il déploya en Italie, à Austerlitz, à Iéna, à Friedland, et à Wagram, lui valurent, après cette dernière bataille, les titres de comte et chambellan de l’Empereur ; Napoléon lui confia plusieurs missions diplomatiques et délicates, il s’en tira avec sagacité, notamment en 1811, dans celle qu’il fit comme ministre plénipotentiaire près de l’archiduc Ferdinand à Wurtzbourg. En 1814, à la suite d’un brillant rapport sur l’état de l’Allemagne, il fut promu général de brigade et nommé commandant du département de la Loire. Aide de camp de Napoléon pendant les Cent-Jours, il fut autorisé à l’accompagner dans son exil à Sainte-Hélène, il resta près de lui jusqu’à sa mort, fut un de ses exécuteurs testamentaires. A son retour en France, il publia, avec le général Gourgaud, Mémoires pour servir à l’ Histoire de France, sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène sous sa dictée (1823-1825, 8 vol.). Par testament, Napoléon lui avait laissé deux millions, qu’il employa à des spéculations trop hasardées ; en 1828, menacé de la prison pour dettes, il alla se réfugier en Belgique ; il y vécut retiré jusqu’à la Révoluton de 1830, en sollicitant sa réintrégration dans son grade ; il y parvint cependant, bien que difficilement ; serviteur de la dynastie napoléonienne, en 1840, son nom ayant été relevé au bas de la proclamation lancée par Louis-Napoléon Bonaparte, lors de la decente à Boulogne, il partagea la captivité de son prince dans le fort de Ham et n’en sortit qu’après son évasion. Pendant son séjour à l’Assemblée législative, il se contenta de voter silencieusement avec la droite, le 17 mai 1850, il fut mis à la retraite comme général de brigade ; après le coup d’Etat de 1851, il fut réintégré dans son grade par une lettre du 26 avril 1852 ; il s’en plaignit aigrement au Prince-Président, en lui faisant observer qu’à Sainte-Hélène, son oncle lui avait conféré les trois étoiles ; il mourut l’année suivante.
(Extrait du dctionnaire sur la révolution et l’Empire dur Dr Robinet)
Lien : Général Montholon sur Wikipedia
Jacques Bouzerand said,
juillet 16, 2010 à 7:02
Bonjour,
Je suis à la recherche d’un portrait du Général Jean-Pierre Ramel, né à Cahors en 1768. Un lecteur de ce message aurait-il une idée de piste à me donner?? Je kui en serais reconnaissant.
JB